« Il faudra qu’on s’arrache jusqu’au bout »
Valentin Eysseric (milieu de Nice) : « Ce fut compliqué tout le match. Guingamp, c’est costaud ! De notre côté, nous n’avons pas su, ni pu changer le rythme de la rencontre. On a aussi perdu pas mal de ballons. Eysseric. (Photo F. Bouton) C’est assez nouveau. Ce fut déjà le cas à Bastia. Peut-être faut-il prendre moins de risques. Devant, on n’a pas mis assez de mouvement. Ça manquait trop souvent de soutien. Mais on a gagné. On est là. Bien sûr, la saison est encore longue. On nous dit qu’on a pris points d’avance sur Lyon. Que le trou est fait. Mais Lyon est construit pour être dans les trois premiers. Nous, il faudra qu’on s’arrache jusqu’au bout. Cet après-midi, face à une grosse équipe avec des internationaux, on n’aurait pas gagné ce match. Là c’est passé. Tant mieux. On est toujours en haut...»
Vincent Koziello (milieu de Nice) : « On mène - à la mi-temps. Pourtant, on recule, on se fait peur. Je ne l’explique pas. Je constate. Ce fut un match compliqué. Mais on a su prendre les trois points. On reste dans le coup. Et on se prend au jeu. Maintenant, place au derby ! »
Jean-Michaël Seri (milieu de Nice) : « Cela a été un match compliqué. Guingamp aime contrer et sait bien le faire. La victoire est là, c’est l’essentiel. Mon match? J’avais à coeur de rejouer avec Nice. Ici, j’ai retrouvé une vraie famille. Je n’ai plus envie de penser à la CAN. Le changement de température ne m’était pas favorable. En deuxième mi-temps, j’ai ressenti de la fatigue. Par moments, on a trop reculé. Paris – Monaco? Je ne fais pas de calcul. On ne pense qu’à nous. Peu importe le classement, on va jouer ce derby pour le gagner. »
Antoine Kombouaré (entraîneur de Guingamp) : « Pour ceux qui n’ont pas vu le match et qui se réfèrent au seul score de -, celui-ci peut laisser à penser que Nice a été très fort, mais pour l’avoir joué, nous avons beaucoup de regrets. Il y avait la place pour faire mieux, au moins un nul. J’ai envie de revoir le but qui nous a été refusé en début de rencontre. J’ai horreur de me faire enfler. Nous avons été bons dans le pressing haut et la récupération, mais nous avons manqué de justesse technique et d’efficacité. Nous avons eu des opportunités, mais nous n’avons pas été capables de les saisir. On a vu la différence entre une équipe tueuse, Nice, qui a quatre tirs cadrés et en a mis trois au fond et nous qui n’en n’avons concrétisé qu’un seul sur quatre. Je n’ai pas beaucoup de reproches à faire à mon équipe. En première période, elle a fait ce qu’il fallait ». PH.C. et V.M.
Mouez Hassen a décollé, hier soir, de l’aéroport de Nice en direction de Londres. Le gardien niçois est attendu pour passer, ce matin, sa visite médicale préalable à l’officialisation de son prêt jusqu’en fin de saison à Southampton. Selon nos informations, l’option d’achat s’élèverait à trois millions d’euros. Claude Puel ne serait pas tout à fait convaincu par les performances de son titulaire, l’international anglais Fraser Forster. Hassen, opéré du poignet en octobre dernier, retrouve son ancien coach, celui qui l’avait lancé dans le grand bain de la Ligue 1 en septembre 2013, à seulement dix-huit ans. A cette époque, on lui prédisait un avenir radieux. Hélas, cela ne s’est pas tout à fait passé comme il l’avait prévu. La saison dernière, il a même vu Yoan Cardinale, son éternel remplaçant en équipe jeunes, lui voler la vedette et enfiler le costume de numéro un. Malgré tout, Claude Puel a toujours eu beaucoup d’estime pour son ancien gardien et a toujours cru en son talent. La preuve avec ce choix de le rapatrier Outre-Manche.
Le Tunisien Srarfi dans le viseur
L’arrivée de Lucien Favre, qui avait pourtant un temps songé à le relancer comme titulaire lors de l’intersaison, ne lui avait pas permis de retrouver sa place dans le but niçois. Barré par Yoan Cardinale et Walter Benitez à Nice, l’international espoirs s’offre une formidable opportunité de relancer une carrière à l’arrêt en rejoignant un club de Premier League (11e), qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Manchester United. Côté arrivées, l’OGC Nice espère finaliser d’ici le 31 janvier le transfert de Bassem Srarfi. Agé de 19 ans, il évolue au poste d’ailier au Club Africain (D1 Tunisienne). Egalement courtisé par Lille, Srarfi deviendrait la deuxième recrue du mercato niçois après Mounir Obbadi, éliminé de la CAN avec le Maroc hier soir, dont l’arrivée pourrait être officialisée aujourd’hui.