AUTO Encore une histoire belge au Monte-Carlo
Des sourires avant même le coup d’envoi. Malgré les six revers consécutifs concédés en championnat, les Niçoises semblaient sereines au moment d’entrer sur le terrain, comme si elles savaient déjà quel mauvais tour elles allaient jouer à la machine brestoise. Car comme à l’aller, l’OGC Nice a pris le dessus sur Brest (22-17), au terme d’un match où les filles de Marjan Kolev auront mené de bout en bout. Avec une défense en place, un jeu d’attaque bien structuré et une Hatadou Sako des grands soirs (18 arrêts), elles ont rapidement pris les rennes (5-1, 8’) pour ne plus jamais les lâcher.
Aucun relâchement
Les visiteuses semblaient usées et en panne de créativité, probablement usées par l’enchaînement infernal des matchs (elles disputaient hier soir leur 4e match en 11 jours, parmi lesquels trois déplacements). Même leur star, Allison Pineau, ne parvenait pas à remettre les siennes sur le droit chemin et se fendait d’erreurs que les Niçoises exploitaient à merveille pour virer en tête à la pause (13-9). Ni le retour au vestiaire, ni la réduction de l’écart à 2 buts (16-14, 42’45), ni même la blessure au dos de Schumacher dans le money-time ne pouvaient enrayer la mécanique des Aiglonnes. Cellesci ne relâchaient pas l’étreinte jusqu’au bout, avec une Hatadou Sako remarquable dans les cages pour s’offrir un joli succès (22-17). Une première victoire depuis fin septembre en championnat qui les relance dans la course à une place pour les playoffs et qui confirme que cette équipe est capable de grandes choses lorsqu'elle parvient à faire preuve de constance durant 60 minutes. e
LIGUE FÉMININE
Pts J G N P D E Une fois, deux fois... sept fois ! Devançant déjà largement le reste du monde sur les tablettes du Rallye Monte-Carlo Historique, nos chers voisins belges ont encore creusé l’écart, hier, grâce au triomphe du tandem Michel DecremerYannick Albert. Le septième équipage d’outre-Quiévrain vainqueur en Principauté avait pris les devants lundi, au beau milieu de l’étape commune qui sillonnait l’Ardèche. Même si elle s’était adjugé deux zones de régularité (ZR 9 et 12), l’Opel Ascona 2000 millésime 1979 portant le numéro 25 restait talonnée à l’abord de la nuit décisive du Turini (ZR 13 et 14) par la Lancia Fulvia et la Fiat 128 des Italiens Aghem-Cumino et Fontanella-Scrivani. Intouchables jusqu’au bout du suspense, les héros de cette 20e édition s’imposent finalement avec une marge de 100 points d’avance sur la Lancia de Gianmaria Aghem et Diego Cumino.
Top pour Elena
Pour sa part prétendant déclaré au podium, Daniel Elena, fidèle parmi les fidèles en compagnie de l’ami Olivier Campana, a raté le coche de justesse. Tel le lièvre de la fable, le compère monégasque de Sébastien Loeb, qui retrouvait ici le volant de sa Golf GTI première génération (1979), avait pris les commandes du classement en début d’épreuve (ZR 1 et 2). Dixième mardi soir, celui qui comptait déjà deux septièmes places (2013, 2015) obtient tout de même son meilleur résultat en s’invitant in extremis dans le top 6.