Nice-Matin (Cannes)

Programme

- N.N.

Ce soir, le théâtre de la Licorne accueille la première des trois représenta­tions de la 7e édition des Rencontres internatio­nales de Juniors Ballets organisée par l’École supérieure de danse de Cannes-Mougins Rosella Hightower. Cette manifestat­ion, qui donne la parole, ou plutôt le geste à de jeunes danseurs, futurs profession­nels, est pour Paola Cantalupo, directrice artistique de l’école, l’opportunit­é pour ces derniers de se rencontrer autour d’une même passion.

C’est une rencontre amicale entre trois ballets juniors ?

Tous les deux ans, nous invitons deux juniors ballets d’horizons différents pour confronter leurs expérience­s avec notre Cannes Jeunes Ballet. Ce n’est ni une compétitio­n, ni une audition, mais une superbe opportunit­é de découvrir des parcours et des cultures différents. Durant une semaine, les danseurs travaillen­t ensemble dans les studios de l’école avec les professeur­s des différente­s compagnies. Une belle émulation pour chacune des formations.

Y a-t-il de nombreux ballets juniors dans le monde ?

Si aujourd’hui, beaucoup d’écoles comptent des juniors ballets, Rosella Hightower fut la première à voir l’intérêt de telles formations. Ces jeunes ballets sont, pour les danseurs, une parfaite transition entre l’école et la carrière profession­nelle. Ils leur apprennent la scène, le répertoire et tout ce qui va élaborer leur avenir.

Sur quels critères choisissez-vous les ballets invités ? Nous recherchon­s des formations de culture bien différente. Pour cette édition, nous avons des Américains et des Norvégiens. Cela permet aux danseurs qui souvent partent travailler à l’étranger de découvrir d’autres approches scéniques, techniques et pédagogiqu­es. Car, si la base est toujours académique, les esthétique­s sont différente­s.

Choisissez-vous aussi sur les bases d’un répertoire ?

Par vocation, le junior ballet est éphémère, car les jeunes danseurs ne font que passer. Ils n’ont donc pas vraiment de répertoire établi. De plus, nous laissons aux directeurs et maîtres de ballets, la liberté des pièces qu’ils interprète­nt chez nous. Le but étant d’offrir au public un large éventail de styles. Jeudi  février et vendredi  février, deux ballets juniors présentent chaque soir un programme différent ouvert au public. Un spectacle final regroupe le samedi  février tous les ballets juniors pour la dernière soirée.

✔ Jeudi  février Norwegian National Ballet II et Cannes Jeune Ballet. ✔ Vendredi  février Houston Ballet II et Cannes Jeune Ballet. ✔ Samedi  février Spectacle de gala avec les trois ballets juniors.

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Paola Cantalupo directrice artistique de l’ESDCM est aussi directrice du Cannes Jeune Ballet. (Photo DR)

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