Nice-Matin (Cannes)

«Vichot, le grand favori»

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Quels sont vos objectifs pour cette édition   ?

Les sensations ne sont pas formidable­s ces derniers jours. J’ai attrapé une maladie peu avant La Marseillai­se et j’ai du mal à m’en remettre. Mes ambitions sont un peu revues à la baisse. Mais à chaque fois que je participe à cette épreuve, j’ai toujours l’envie de bien faire. Ce n’est pas loin de la maison, je connais les routes et forcément, j’aurais le couteau entre les dents, même si les sensations ne sont pas extraordin­aires.

Est-ce une épreuve importante dans l’année cycliste ?

Le Tour du haut Varmatin ‘‘ est l’une des premières belles courses de la saison. La première course de l’année en France, c’est La Marseillai­se, qui lance les hostilités. Puis, il y a L’Étoile de Bessèges, ou La Méditerran­éenne, qui a été annulée cette année. On arrive ensuite sur le Tour du haut Varmatin. Il y a encore plus de belles équipes au départ, dont trois formations Pro Tour. Ça met une pression supplément­aire, le niveau est plus élevé et on rentre dans le vif du sujet. On est aussi plus proche de Paris-Nice et il faut être dans les clous. Cette course lance un peu la saison pour la plupart d’entre nous.

Quels sont vos favoris pour cette édition ?

Il y a Mikaël Cherel (AGR-La Mondiale), c’est quand même une période où il est

‘‘ bien en forme. Et lors des deux dernières courses, il était bien devant. Il y a aussi Arthur Vichot (FDJ) qui va être un gros client, c’est vraiment une course qui peut bien lui convenir. L’arrivée de Saint-Paul en Forêt, c’est une bosse de , km mais l’entame de celle-ci n’est vraiment pas évidente. Bien emmené, je pense qu’Arthur est quasiment imbattable en haut de cette bosse. C’est lui le grand favori.

Et dans votre équipe ?

Maxime Bouet est en forme ces dernières semaines, ainsi que Romain Hardy, qui a fait une bonne deuxième place sur le trophée Laigueglia en Italie. Ce sont eux qui ressortent du lot et qu’il faudra protéger, mais on fait souvent le bilan la veille de la course, car on sait qu’une période de forme peut vite changer.

Plus personnell­ement, quelle étape préférez-vous ?

La première avec l’arrivée à SaintPaul en Forêt, et ses petites routes vers Montauroux, Terre Blanche… Je connais bien l’arrière-pays, je préfère m’entraîner sur ces routes de la première étape, plutôt que sur celles de la deuxième avec l’arrivée à Draguignan.

Est-ce un avantage de connaître les routes?

Il y a du pour et du contre, ça dépend des moments. Parfois ça a pu me servir de connaître l’arrivée, de connaître un milieu d’étape où ça risque de bordurer, tu es devant et ça te sauve la vie. D’autres fois, tu repères un col, tu te mets une grosse pression et finalement il ne se passe rien… Il est intéressan­t de repérer les descentes. En règle générale, ça sert beaucoup.

Ça a pu me servir de connaître l’arrivée” Cette course lance la saison pour la plupart d’entre nous”

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