Notre argent ! Notre pauvre argent !...
Heureusement qu’il a neigé sur la France. Sinon, nous n’aurions jamais eu droit à « l’année blanche » promise par Hollande et consorts. C’était pourtant une belle idée que celle de nous accorder un répit de douze mois sans impôts pour nous remercier de nous être si longtemps saigné aux quatre veines à fonds perdus. Juste une petite déclaration réservée aux archives de Bercy. On n’allait pas laisser passer ça. Or, il faudra cracher au bassinet en pour les revenus de sans avoir le temps de souffler puisque le prélèvement à la source interviendra dès la fin de janvier . C’est-à-dire six semaines plus tôt que d’habitude. De nature également à compliquer la vie, paraît la suppression de la monnaie. Et pas seulement de ces piécettes jaunes qu’on ne trouvait plus guère que dans les boulangeries, les pharmacies et les tirelires de Bernadette Chirac mais aussi les pièces d’un euro et de deux euros avec lesquelles on réglait cash des achats modestes et quotidiens. Comme les banques avaient déjà retiré de la circulation les billets de , de et même de euros, présumés fruits de trafics louches ou assez attractifs pour mettre en péril la vie des convoyeurs de fonds, le champ va être bientôt complètement libre pour les cartes bancaires. Serions-nous à la veille de la disparition totale de l’argent-métal et de l’argent-papier? Après tout, ce serait la reconnaissance de l’état de capitalisme honteux dans lequel nous vivons depuis que l’argent a cessé de rapporter de l’argent.