Nice-Matin (Cannes)

Questions à...

- F. P.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous rentrez vos  points?

Je me sentais bien. Quand tu rentres ce genre de tirs dans une finale de niveau, c’est juste pourquoi tu t’entraînes dur. Je ressens tellement d’émotion. J’ai du mal à trouver les mots (il est au bord des larmes). C’est peut-être de la chance. Qu’est ce que je peux dire ? On réussit le « back to back », on écrit l’histoire. C’est fantastiqu­e pour le club et pour les fans.

Cette finale, est-ce le plus grand moment de votre carrière ?

Je pense. Peut-être le deuxième meilleur. Le premier, c’est quand j’ai disputé le championna­t du monde avec l’Ukraine. Je jouais pour ma patrie. On avait bossé dur pour y arriver. C’était vraiment spécial.

Vous pensez que Villeurban­ne et Monaco se retrouvero­nt en finale des play-off ?

Villeurban­ne a une grande équipe. Nous avons une grande équipe. Mais, vous ne savez jamais de quoi demain sera fait. Vous n’êtes jamais à l’abri d’une blessure. Il faut d’abord savourer le moment présent. Regardez notre équipe. Il y a quelque chose dans ce groupe. On se bat tous ensemble. On avait une énorme envie de gagner un titre. Maintenant, on va tout faire pour aller plus loin. Mais ce soir, ce n’est que du bonheur. Je vous laisse, les gars m’attendent dans le vestiaire pour la fête. Sergii Gladyr porté en triomphe par ses coéquipier­s. «On a joué les yeux dans les yeux avec Monaco. On a mené la plupart du match, donc c’est extraordin­aire. On n’a pas eu la capacité à capter les rebonds en défense à la fin. Les deux tirs à trois points de Gladyr, c’est là où le match se gagne. L’équipe qui devait gagner a gagné. Ç’a été une lutte jusqu’au bout, une finale comme on veut en voir ».

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