Pour les entreprises en « Innover, manager le changement et investir »
« Chez Enedis, la prise de risque est quotidienne de par notre métier mais aussi économique, y compris dans les moments de crise où nous avons maintenu des investissements forts de 3 Mds€ sur le réseau de distribution électrique. Sur la région Côte d’Azur et Var, Enedis a investi 130M€ dans le développement du réseau électrique, développement réalisé avec les entreprises locales, avec des partenariats inscrits dans la durée. Nous déployons le compteur communicant Linky et sur la Côte d’Azur, notre prise de risque a été de vouloir finir l’installation sur la ville de Nice un an avant tout le monde fin 2017. Sur les AM et le Var, ce sont 1 800 compteurs posés par jour. Le pari est considérable. Nous avons aussi fait le pari de l’innovation et de futurs modèles technologiques et Xavier Montuelle, économiques avec les Enedis. smart grids.» « La fusion qui s’est déroulée il y a quelques mois entre la Banque Chaix, la BP Provence-Corse et la BP Côte d’Azur et qui a donné naissance à la Banque Populaire Méditerranée est surtout pour nous le moyen d’être plus fort pour suivre les entreprises. Nous mettons en commun toutes nos forces afin d’assurer ce développement. A la BPMed, nous avons la volonté de suivre les entreprises dans leur développement et dans leur quotidien. Nous allons aller plus loin en créant la Direction des entreprises innovantes dédiée au monde des startups. » « L’environnement devenant de plus en plus instable et évolutif, le plus gros risque pour une entreprise de notre taille ( salariés, ME de chiffre d’affaires) est de perdre son caractère entrepreneurial. Il faut prendre des risques. Il faut investir, innover et manager le changement. Nous investissons dans notre outil industriel. Le vrai risque serait qu’il devienne vieillissant et qu’il y ait un décalage entre l’offre concurrente et l’attente des consommateurs. Nous avons par ailleurs engagé un challenge management pour inciter nos collaborateurs à prendre des risques. Arkopharma a été créée il y a ans et certains peuvent être pris dans une routine. Il faut les engager à adopter de nouvelles approches et méthodes de travail. L’innovation est un autre volet de la prise de risque. Chez Arkopharma, , % de l’effectif est dédié à la R&D. « Le risque est dans l’ADN de Bpifrance ou plus généralement dans celui du métier de banquier. Le modèle économique d’une banque est simple : des volumes, de la marge et du risque. Quand ce triptyque est équilibré, la banque est en ligne avec son modèle. Chez Bpifrance, à la notion de risque, nous préférons celle d’accompagnement du risque qui nous semble plus cohérente. Nous accompagnons toute sorte d’entreprises : des startupers, des créateurs, une boîte du CAC 40 ou une ETI. Des projets très différents et à nous de trouver des solutions financières. Mais ça ne s’arrête pas là car nous continuons à évoluer avec eux, à donner des conseils. Quelque part, Et la R&D, c’est une promesse ! Nous misons sur la création de nouveaux produits. Heureusement, Arkopharma a des gens de talent qui apportent de nouveaux produits générant entre et % du CA. Le plus gros risque que nous voyons serait l’immobilisme dans un environnement aussi changeant. Nous avons aussi pris un risque majeur en pariant sur le fabriqué en France, en fermant nos deux sites à l’étranger pour ramener toute notre production dans l’Hexagone. Même si, parfois, le cadre est compliqué et un peu lourd, cela en vaut la peine et nous capitalisons beaucoup sur l’image de la France et de la région.» les entreprises viennent prendre un peu de sécurité auprès de nous. C’est une responsabilité que nous essayons d’assumer le mieux possible. » « Le risque est un marqueur très fort entre ceux qui ont la capacité d’être chefs d’entreprise et les autres. La plus grande force d’un dirigeant aujourd’hui est de transformer le stress que peut engendrer le risque en énergie positive pour avancer. La chambre de commerce et d’industrie Nice Côte d’Azur anticipe et prend aussi des risques. Elle aide les dirigeants d’entreprise à mesurer et à minimiser le risque. Cela passe par l’information et la CCI a mis en place deux actions : les Cinq jours pour entreprendre et les Ateliers de la création. La chambre travaille aussi dans l’accompagnement, sur l’expertise dans les différentes filières. On apporte des indicateurs au chef d’entreprise que ce soit dans l’industrie, les services ou le commerce. Enfin, la CCI est un agent économique qui investit sur le territoire des sommes importantes et qui prend des risques. A titre d’exemple, elle a financé un tiers des 83 M€ investis pour le Campus de l’apprentissage. La CCI joue aussi une action relativement importante sur l’appel d’offres de la gestion des ports : ce sont 150 M€ investis. »