Nice-Matin (Cannes)

Bio & CO ouvre à Vallauris

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L’enseigne est indépendan­te. Elle est spécialisé­e dans la vente de produits bio depuis plus de quinze ans et elle dépoussièr­e l’image que l’on peut se faire des magasins bio. Bio & Co, 18,2 ME de chiffre d’affaires, 95 salariés, poursuit son développem­ent en Provence-Alpes-Côte d’Azur avec l’ouverture de son cinquième point de vente à Vallauris. On y retrouve un double espace avec Bio & Co le Marché pour la vente de produits bio et Bio & Co le Comptoir pour se restaurer à partir d’une carte 100 % bio, comme pour le magasin de la Valette dans le Var. Une complément­arité de services désormais ancrée dans sa stratégie et une touche originale apportée par Martine Achy, sa fondatrice qui était importatri­ce de produits bio avant d’ouvrir ses propres magasins en 2000.

Quelle est la marque de fabrique de Bio & Co ?

La signature de Bio & Co est de s’appuyer sur un concept de magasin moderne, lumineux, rangé et aéré, avec un choix de produits minutieuse­ment sélectionn­és, une rapidité de passage en caisse. Nous misons sur un écrin qualitatif sans être délirants sur le reste. Nous sommes audelà des   références issus de l’agricultur­e bio.

Vous misez sur des partenaria­ts forts avec des fournisseu­rs locaux…

Les alliances locales, c’est l’avenir. Aujourd’hui, la demande en produits bio est forte. Si on veut garder des gammes intéressan­tes, si on veut que nos fournisseu­rs nous restent fidèles, il faut soigner nos relations.

Comment ?

Il faut une sincérité réciproque, des partenaria­ts durables et équilibrés avec nos fournisseu­rs. Ne pas les presser sur les prix, chacun doit avoir un niveau de vie correct. Il faut s’assurer de la qualité du produit. Se respecter mutuelleme­nt. Dans une logique de long terme. Notre force chez Bio & Co est de connaître la filière et des fournisseu­rs depuis plus de vingt ans. Cette expérience dans le secteur nous confère une expertise. Nous tissons des liens privilégié­s avec nos fournisseu­rs.

Le consommate­ur est prêt à y mettre le prix ?

Je pense que le juste prix de ce que qu’on achète peut être entendu par le consommate­ur. À condition qu’on lui explique. Qu’on communique avec lui. Nous affichons en plusieurs points le nom et la photo du producteur. Ca rend une existence concrète au paysan ou l’artisan. On a un gros sourcing local. Pour Vallauris, notre directeur de magasin a vu plus de  fournisseu­rs dans le , le  et le .

Que représente le vrac pour vous ?

Aujourd’hui, le vrac représente entre , et  % du chiffre d’affaires selon les magasins. Notre point fort, c’est le frais qui représente  % de notre business. C’est aussi l’étendue de notre gamme. En dehors peut-être des alcools forts peu présents dans nos rayons, on peut faire toutes ses courses dans nos enseignes. La boucherie est une de nos particular­ités et fiertés.

Quelle est votre vision du management ?

Un management par la confiance. Pas sur la pression et le stress. Ici, tout repose sur la satisfacti­on du client. Nous avons une politique de formation très prononcée qui concerne tous nos salariés, ceux qui mettent en rayon savent ce qu’est le bio, ce qu’ils mettent en rayon et pourquoi.

Quelle innovation réservez-vous ?

Nous nous penchons depuis plus d’un an sur un Clic and collecte. C’est très impliquant au niveau de notre informatiq­ue et de la gestion des stocks. La commande se fera sur internet et le paiement en magasin pour garder le lien de proximité, majeur dans le commerce Bio. Nous y travaillon­s avec une startup d’Aix-en-Provence Boeki. On envisage les premiers tests en avril. On déploiera dans les magasins ensuite.

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Martine Achy, la fondatrice, entourée d’Eric Beroud, le directeur général de l’enseigne (à gauche) et Olivier Nitard, le directeur du magasin de Vallauris.

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