Boxe : la France bat l’Italie (-)
Vainqueurs de la franchise italienne (3-2) les Tricolores ont montré qu’ils avaient des ambitions
Une flopée de VIP (dont José Cobos, Sébastien Frey, Younes Belhanda, Alizé Cornet, Louis Saha, Bruno Bellone, les volleyeuses du Cannet, le médaillé olympique de Rio, Souleymane Cissoko, etc.) ; des Men in Black à chaque coin de la salle ; du show avant (avec les Shark Angels), du chaud pendant, du show après ; les caméras de SFR Sport des deux côtés du ring ; et une jolie chambrée pour couronner le tout : la soirée ne pouvait être qu’exceptionnelle, hier soir à La Palestre. Et elle le fut ! La victoire de Martin Molina, lors du combat inaugural, livrait déjà une première tendance quant à l’issue de ce France – Italie décisif dans l’optique des play-off. L’Espagnol des Fighting Roosters, malgré deux premières reprises compliquées, se montrait ensuite bien plus mobile et surtout beaucoup plus précis dans sa boxe. Offrant donc logiquement à la franchise tricolore un premier point de nature à galvaniser toute l’équipe. Et même si, malgré toute leur vaillance, Geoffrey Dos Santos et Kevin Kuadjovi n’ont pu ensuite atteindre leurs objectifs, le reste du team, lui, a assuré le service aprèsvente. A commencer par Hassan Amzile qui, bénéficiant d’un net avantage en terme d’allonge, a fait valoir des qualités de pur styliste. Travaillant son adversaire à distance et distribuant des frappes quasi-chirurgicales.
La déception Kuadjovi
John Dovi l’avait annoncé. Il voulait des combattants, des boxeurs offensifs pour contrer les Transalpins. Avec le triple champion de France, le directeur sportif des Tricolores n’a pas été déçu… Nizar Trimech se sera montré tout aussi volontaire et déterminé. Opposé au rugueux Nunno, le Français a intelligemment géré les cinq rounds de son combat, assurant ainsi définitivement la victoire des Fighting Roosters. Une victoire que Brahim Asloum a d’ailleurs aussitôt dédiée à la mémoire d’Alexis Vastine, disparu il y a déjà deux ans. Mais un résultat qui, malgré tout, n’estompera pas complètement la déception Kuadjovi. En clôture de la soirée, celui que l’on surnomme « Black Mamba » n’est en effet pas passé si loin d’un réel exploit face à l’immense Russo, double médaillé olympique et deux fois sacré champion du monde. L’opposition, titanesque, a tenu La Palestre en haleine jusqu’au bout. Mais l’expérience, au final, a pris le dessus sur la fougue. Dommage…