Le tireur de paintball de la Prom’ écroué Foire de Nice pour tous et dans tous les sens
Dans son survêtement bleu marine, avec son léger bégaiement, Amine J. ne semble pas vraiment réaliser les conséquences de ses actes. Même s’il le reconnaît à la barre du tribunal correctionnel de Nice où il comparaissait hier aprèsmidi : c’est bien lui qui, la veille, a pris pour cible des bus qui circulaient sur la promenade des Anglais. La substitut du procureur, Clémence Bravais, décrit « cette scène » qui pour le jeune prévenu « n’était, semble-t-il, qu’un amusement » : « deux hommes casqués stoppent un bus avec leur scooter et tirent sur le conducteur provoquant la panique ». Certes l’arme était factice. Elle était chargée avec des billes de peinture comme en témoignent les impacts jaunes laissés sur les vitres des cinq autocars visés. Mais la promenade des Anglais n’est pas pour autant un terrain de / / cm paintball. Amine J. l’a appris hier à ses dépens. Cet habitant du quartier des Moulinsà Nice a certes demandé un délai pour préparer sa défense. En attendant de comparaître à nouveau devant le tribunal correctionnel le 3 avril, c’est désormais en prison / / cm / / cm / / cm que dort ce jeune homme bien immature en dépit de ses 24 ans.
« Une erreur d’enfant »
«J’ai commis une erreur d’enfant », répète-t-il à la barre au point de finir par agacer la présidente Annie / / le pare-brise de l’un des cm / / cm / / cm / / cm Bergougnous. «Et pour vous l’enfance ça va jusqu’à quel âge ?», l’interroge sèchement la magistrate qui constate, avec effarement, qu’Amine J. allait se voir retirer son bracelet électronique dans à peine deux jours ! Le jeune homme dont le casier ne comporte, pour l’heure, qu’une mention avait, en effet, été condamné le 26 février 2016 à une peine aménageable pour « violence sur personne vulnérable » et « captation d’images à caractère pornographique ». « C’est quoi ça ?», l’interroge la présidente. « Un truc avec ma copine », élude Amine J. qui a intérêt à trouver de meilleurs arguments de défense pour sa prochaine comparution. Ceux qu’il a réservés au tribunal hier n’ont d’ailleurs pas suffi à lui éviter un placement en détention en dépit des efforts de son avocate Me Sophia Benmansour. – – cm / / cm / / cm La Foire de Nice se porte bien. La seule journée de la femme d’avant-hier, a flirté avec les 9 000 entrées. «Fabuleux pour un mercredi », commente Paul Obadia, directeur général de Nicexpo. Les raisons de cette embellie ? L’affiche et ses bulles de BD pleines de joie et de bonne humeur communicatives. On en parle sur les réseaux sociaux. Ça fait le buzz et donc, de la pub. Pas de thème cette année ? Bizarre... Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Rien. Les habitudes changent tout bêtement. Plus besoin de générique fédérateur et conducteur. Le fil d’Ariane, désormais, ce sont les exposants présents au Palais des expositions, sur l’espace plein air et au salon Bâtir. Les mêmes depuis des années et d’autres, nouveaux venus avec des produits inédits, amusants, futiles autant qu’utiles. En outre, 1€ de moins sur le prix d’entrée, le billet retour de tramway ou de bus offert par Lignes d’Azur et Nicexpo, le covoiturage Wever permettant de se garer « gratos » au parking Auvare sont autant de « plus » qui donnent envie d’aller parcourir les allées dans tous les sens pour satisfaire tous les sens. C’est tout simple, mais cette simplicité de proximité a du sens. Et du bon sens... Infographie : Cédric RAGNOLO