L’humeur La phrase
Réuni autour de son président Fabien Bénard, le conseil départemental du Modem a approuvé l’alliance nationale avec ‘‘En Marche !’’. « Elle offre à notre pays une opportunité d’alternance et de recomposition politique. Face au danger que représente la possible arrivée du FN aux affaires, François Bayrou a adopté une position courageuse saluée par beaucoup. La construction d’un centre de convictions permettra de remettre au coeur de la campagne présidentielle les thèmes forts que sont la moralisation de la vie publique, l’équilibre entre encouragement des initiatives et préservation de la valeur travail, le respect du pluralisme au Parlement avec la proportionnelle », a résumé Fabien Bénard. En conséquence, le Modem azuréen penche vers des candidatures communes avec En Marche ! aux législatives. Des discussions en ce sens sont amorcées. Suite à la décision de Jean Leonetti, député-maire d’Antibes qui a choisi de rester maire mais de renoncer à se représenter à la députation en juin, pour se conformer au futur non-cumul des mandats, la commission d’investiture des Républicains a investi cette semaine Eric Pauget, conseiller départemental et er adjoint au maire d’Antibes, dans la circonscription.
La Fréjusienne Elsa Di Méo, secrétaire nationale du PS, vient d’être chargée des propositions et mesures « @MLP_officiel n’est pas autant europhobe lorsqu’il s’agit de profiter des indemnités dédiées aux assistants parlementaires. » Renaud Muselier, dimanche, h .
« Le souhait de @mlp_officiel quant au maintien de F. Fillon qu’elle sait affaibli illustre l’urgence pour la Droite à changer de candidat. » Michèle Tabarot, dimanche, h .
« Ce soir, @FrancoisFillon est le candidat incontesté et incontestable de toute notre famille politique ! Place à la campagne pour la victoire ! » lundi, h .
« La loi de l’info continue : le commentateur commente d’autant plus doctement aujourd’hui qu’il s’est trompé la veille dans son commentaire. » lundi, h . « Triste Spectacle. Après le digne discours d’@alainjuppe, lamentable palinodie des hiérarques de la droite. @lesRepublicains. » Jean-Jacques Aillagon, lundi, h . concernant la lutte contre les discriminations dans l’équipe de Benoît Hamon. « Je vois dans cette demande la continuité des combats que je mène depuis toujours. Je veux continuer à dénoncer les logiques discriminatoires du projet politique de l’extrême droite et porter l’égalité et le vivre ensemble », note-t-elle. Le vainqueur de la primaire socialiste sera à Nice ce mercredi mars. Benoît Hamon, comme il le fait partout en France, y tiendra un meeting interactif avec le public, à h à Acropolis.
Le même soir, Marine Le Pen sera en meeting à St-Raphaël, à h au Palais des congrès. François Baroin, Premier ministre potentiel de François Fillon, sera lui dans les AlpesMaritimes le samedi mars. Il dédicacera son livre, Un chemin français, à h à la librairie Jean-Jaurès, , rue Centrale à Nice, avant un meeting à h au théâtre Croisette à Cannes. Dans un billet adressé à ses amis politiques, Pierre-Paul Léonelli, patron du groupe de la majorité à la Région et adjoint au maire de Nice, explique pourquoi, par souci gaulliste du rassemblement, il se range derrière François Fillon « qui porte un projet ambitieux pour faire gagner la France ». Le week-end dernier, il était pourtant de ceux qui avaient signé la tribune, téléguidée par Christian Estrosi, demandant à Fillon de se retirer. Léonelli l’assume : « Comme beaucoup d’élus et de cadres de la droite et du centre, je me suis interrogé sur le soutien que j’ai accordé à un homme depuis près de « Il y avait les deux gauches, maintenant il y a les trois droites. #fillon #lesrepublicains. » mardi, h . « L’orchestre rose à la manoeuvre : surestimer la menace MLP pour légitimer le vote pour EM dès le er tour ! La grosse ficelle pour gogos ! »
mardi, « journée n’est pas de trop pour rappeler que des femmes subissent la violence des jours de l’homme. #JourneeDeLaFemme. » h . mercredi, h .
« Réunion publique de soutien à #fillon à Châteaurenard. Estrosi hué à son arrivée. »
journaliste à CNews, mercredi, h .
« Bayrou, Robert Hue, Delanoé... #Macron s’engage pour le recyclage ! » Marion Maréchal-Le Pen, jeudi, h . vingt ans. Aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir contribué à une tribune demandant le retrait de la candidature de François Fillon, car je suis très attaché au respect de la parole donnée. » Agnès Benkemoun, Alain Bouilleaux et Danièle Bartoli, candidats de Lutte ouvrière aux législatives dans les Alpes-Maritimes, invitent « le monde du travail à faire entendre ses intérêts. Face au chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous. Pas un salaire ne doit être inférieur à € net. Voter Nathalie Arthaud, c’est affirmer que les emplois, les salaires et les retraites des travailleurs doivent passer avant les dividendes des actionnaires ! »
Réuni le mars, le Conseil constitutionnel a prononcé une peine d’inéligibilité de trois ans à l’encontre de Romane Raiberti-Ingigliardi. En mai dernier, cette conseillère municipale de Saint-Martin-Vésubie avait présenté une candidature citoyenne à la législative partielle engendrée par la démission de Christian Estrosi. Elle y avait obtenu , % des voix. Le Conseil constitutionnel a fondé sa décision sur le fait que le compte de campagne de Mme Raiberti a été déposé hors délai, le août, alors que la date butoir était fixée au juillet, et qu’il n’a, en outre, pas été présenté par un expert-comptable agréé. Cette décision n’a toutefois pas d’effet sur les mandats antérieurs. Mme Raiberti peut donc continuer à siéger à Saint-Martin-Vésubie. Sacrée performance, tout de même ! Dans les cordes, abruti de coups, François Fillon a réussi à se relever par on ne sait quel miracle. Ses partisans ont à présent beau jeu de célébrer sa solidité à toute épreuve. Sa pugnacité, surtout, dont on doutait il y a peu encore. Cette volonté inébranlable, quasi mystique, qui porte les plus enragés au pouvoir. Cette foi habitait Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande. Elle a fait défaut à Rocard, Delors et aujourd’hui Juppé. Trois hommes qui, autant sinon plus que les autres, avaient la carrure élyséenne. Trois hommes qui n’ont pas su ou voulu forcer le destin. Trois figures majeures qui n’auront jamais concouru à la présidentielle, un comble. Cette injustice me fait mal pour Juppé, éternel maudit. Son renoncement définitif, lundi, fut certes lugubre et inutilement belliqueux. Mais cela n’a pas estompé la classe de l’homme d’Etat. Dommage, décidément ! « Imagine-t-on le général de Gaulle désigné par des primaires ? »