Xavier Garcia (PS): «Comment brocarder les appels au vote utile?»

Un train a été pris pour cible ce lundi aux alentours de  heures entre les gares de Cannes la Bocca et Cannes Marchandises. Aucun blessé n’était à déplorer. Seul le parebrise du train a été fendu. D’après la SNCF, l’incident n’a provoqué aucun retard sur le réseau. La police n’a pas été prévenue La montée en puissance semblet-il inexorable d’Emmanuel Macron plonge le Parti socialiste dans le plus profond embarras, partout en France. Dans les Alpes-Maritimes, le PS se trouve aujourd’hui un peu plus démuni encore, après la décision de Patrick Allemand, sa figure de proue depuis des années, lui qui fut dix-huit ans durant premier vice-président du Conseil régional, de rallier Macron sur l’autel du réalisme (voir nos éditions de dimanche). Xavier Garcia, son successeur à la tête du PS azuréen, a réagi hier à cette défection. Il maintient pour sa part un soutien formel à Benoît Hamon, tout en prenant soin de ne pas insulter l’avenir, selon la formule consacrée… « Mes réserves sur le programme et la stratégie de Benoît Hamon ne sont pas un secret (lui a soutenu Valls à la primaire, ndlr), mais je serai aujourd’hui (hier) à Acropolis avec Paul Cuturello et l’équipe de campagne nationale pour les derniers préparatifs du meeting de mercredi, puis au comité de campagne hebdomadaire. Je le fais par respect du vote des primaires et par attachement viscéral au Parti socialiste. »

La ferveur contre « l’état du parti »

Pour autant, le leader du PS maralpin n’est pas surpris par l’hémorragie qui frappe aujourd’hui son parti. « Comment s’étonner de ces départs en masse après une primaire, alors que depuis le référendum sur le Traité constitutionnel européen, plus aucune décision du parti, plus aucun vote, n’est respecté ? Comment, quoi qu’on pense du programme d’En Marche !, ne pas s’interroger sur la ferveur que le mouvement suscite chez beaucoup d’électeurs de gauche, quand on la compare avec l’état de notre parti ? Comment brocarder les appels au vote utile, quand on a soimême systématiquement fait appel à ce réflexe depuis 15 ans ? » En meeting mercredi soir à 19 heures au palais Acropolis à Nice, Benoît Hamon aura on le voit fort à faire pour convaincre militants et cadres du PS qu’il peut encore être l’homme de la situation à gauche…