TRIATHLON - À CANNES (DU AU AVRIL) Toujours plus haut ! Le chiffre
La 4e édition du Cannes International Triathon ne comporte plus cette année qu’une seule course, le longue distance. En revanche, le plateau, lui, reste toujours aussi somptueux…
S’adapter, tout en continuant à faire grandir l’épreuve: tel est le principal défi qu’ont eu à relever Manuela Garelli et Laurent Lerousseau, respectivement présidente de l’association organisatrice, NDCA (1), et directeur de course du Cannes International Triathlon. Le contexte post-attentats et le prolongement de l’état d’urgence jusqu’en juillet imposent en effet un cahier des charges encore plus drastique en matière de sécurité (et, au passage, un surcoût financier estimé à 30 % du budget total). Alors choix a été fait de ne conserver, cette année, qu’une seule course, le longue distance (couru en individuel ou par équipe, avec au menu 2 km de natation, 100 km de vélo et 16 km de course à pied), afin d’obtenir en préfecture(s), toutes les autorisations requises. Conséquence mécanique, le nombre de participants, par rapport à 2016, est sérieusement amputé (1 400 athlètes maximum attendus au lieu des presque 2 200 enregistrés l’an passé).
L’élite mondiale au rendez-vous
Pour autant, la qualité du plateau, elle, restera inchangée. Et devrait même grimper d’un cran. Sont en effet annoncés deux des meilleurs spécialistes mondiaux de la discipline, les Allemands Sebastian Kienle, sacré en juillet dernier vicechampion du monde sur l’ironman d’Hawaï, et Andreas Raelert, lui aussi dans le Top 3 planétaire. Ce qui laisse augurer une somptueuse bagarre en tête de course. « Les deux sont déjà venus à Cannes, mais jamais en même temps, se réjouit déjà Laurent Lerousseau. Cela étant, on aura en tout une cinquantaine de professionnels au départ de l’épreuve, dont Bertrand Billard, l’ancien champion La présidente de l’association organisatrice, New Dream Cannes Association (NDCA), jette un regard quasi maternel sur une épreuve qu’elle a, il est vrai, presque « enfantée »
C’est déjà la e édition de ce triathlon international. Le « bébé » a bien grandi…
Effectivement. L’épreuve a bien évolué au fil du temps. Cette année, il y aura néanmoins quelques changements. Notamment, il n’y aura plus qu’une course (longue distance) au lieu de deux. Un choix dicté par des impératifs de sécurité. Cela étant, on peut toujours compter sur nos principaux partenaires, dont la mairie de Cannes, qui du monde français, et d’autres belles têtes d’affiche, venues d’Italie, d’Espagne ou encore d’Angleterre…»
Nouveaux parcours
Tout autant de densité et de qualité du côté des féminines, avec la présence des Danoises Michele Vesterby et Line Tabs ; ou encore l’habituée des lieux, l’inusable Charlotte Morel. Bref, que du très, très lourd pour animer cette 4e édition… s’investit énormément à nos côtés.
Mais c’est aussi une belle aventure humaine, non ?
C’est clair. C’est une aventure débutée il y a quatre ans avec Laurent [Lerousseau, le directeur de course, NDLR]. Mais aujourd’hui, on a avec nous une équipe très soudée et on en est fier. On peut aussi compter, pendant trois jours, sur près de bénévoles, ce qui n’est pas rien.
Quelle est la clé du succès de ce triathlon ?
Déjà, Cannes est, pour les athlètes comme pour les accompagnateurs, une belle destination. On propose aussi un Au niveau des parcours, là encore, pas mal de petits changements. Si le départ et l’arrivée de l’épreuve de natation se feront toujours de Bijou Plage, et que la course à pied empruntera cette fois la totalité du Port Canto, la partie cycliste, elle, inaugure un tout nouveau tracé. «On part sur Mandelieu, puis le Tanneron, pour aller jusqu’au Lac de SaintCassien, explique Lerousseau. Avant de redescendre par les gorges de la Siagne, pour un retour par le bord de mer. C’est un très joli parcours, que malheureusement on a dû modifier en janvier, après qu’une municipalité nous a interdit de passer par la commune alors que tout avait été validé dès juillet 2016. Mais c’est un parcours, malgré tout, qui reste très difficile, avec trois montées au total, suivies d’une descente plutôt technique et d’un final très roulant. Il y en aura donc parcours vélo assez atypique, tracé entre mer et montagne. Ça renforce le cachet de l’épreuve. Et puis, chaque année, on fait en sorte que le plateau soit de qualité, avec quelques-uns des meilleurs mondiaux. Et ce n’est pas si simple. En fait, je vais à leur rencontre en octobre, lors du championnat du monde Ironman d’Hawaï et j’essaye de les persuader d’être présent sur notre triathlon. Et pour l’instant, la méthode fonctionne plutôt bien, sachant qu’aujourd’hui, pas mal de ces triathlètes sont devenus des amis…
Outre l’indispensable carnet d’adresses, le savoir-faire de l’organisation est également un
Sur trois jours, l’organisation fera appel à quelque bénévoles. Une équipe qu’il est encore possible de venir renforcer, en prenant contact sur le site www.cannesinternational-triathlon.com. Autre changement notable, cette année, le village départ a été rapatrié square Verdun. « On a opté pour cette solution, explique Laurent Lerousseau, parce que même s’il y a eu beaucoup de monde l’an dernier, c’était vraiment trop loin de la zone technique. Ca imposait trop d’allersretours. Et aux athlètes, et à l’organisation. Nous sommes donc revenus à une unité de lieu, et le Square Verdun se prête parfaitement à cela… » pour tous les goûts… » Pour tous les goûts et avec, d’ores et déjà, l’assurance d’un spectacle très haut de gamme…
atout pour convaincre les meilleurs de venir à Cannes ?
C’est exact. On présente notamment toutes les garanties au niveau de la sécurité. Et ça, c’est grâce à mon directeur de course, qui est très pointu sur la question. Maintenant, en terme d’organisation, on n’a pas encore atteint la perfection, mais on s’améliore d’année en année.
Cannes, c’est aussi un petit côté glamour, avec entre autres, un défilé organisé sur le village. Mais aussi un plateau féminin toujours aussi relevé…
Cette année encore, il y a aura du très haut niveau. Et, en plus, les filles sont belles, non ?