À travers l’Hexagone
Une fillette de trois ans a été très gravement brûlée, hier à Auneuil dans l’Oise, par une voisine et mère de famille aux motivations obscures. Celle-ci a été mise en examen pour tentative de meurtre sur mineure de moins de ans et écrouée, a-t-on appris auprès du parquet de Senlis. L’enfant, ainsi que sa mère qui s’était portée immédiatement à son secours, ont été aspergées d’une substance inflammable par cette trentenaire, dont la propre fille, âgée de six ans, jouait avec sa cadette de trois ans dans la cour de l’immeuble. Elle-même sérieusement blessée par les projections, la mère de la fillette de trois ans a été opérée en urgence. Quant à l’enfant, « le pronostic vital est très engagé » selon le parquet. Un élève d’une école primaire à Balma, dans la banlieue de Toulouse, a exhibé trois balles d’une arme à feu et menacé des camarades de classe de mort, a-t-on appris hier de source judiciaire. « J’ai fait une liste de vos noms et je vais tous vous tuer », a dit mercredi cet enfant âgé de ans à ses camarades, a précisé le site internet du quotidien régional La Dépêche du midi. « L’enfant va être entendu et si une suite judiciaire doit être engagée ce sera sous l’angle de l’assistance éducative » ,a précisé le procureur de la République Pierre-Yves Couilleau. Comment alerter élèves et personnels différemment en cas d’intrusionattentat, risque industriel... pour qu’ils aient les réflexes adaptés ? Cette question « n’est pas réglée », a averti hier le principal syndicat des proviseurs, jugeant les haut-parleurs plus adaptés que les multiples sonneries.
Suspense sur la loi sur la santé de Donald Trump, menacée d’échec
Le président américain Donald Trump multipliait, hier, les rencontres avec des rebelles de la majorité républicaine du Congrès pour sauver son projet emblématique d’abrogation et de remplacement d’« Obamacare », qui risque d’être torpillé lors d’un vote à suspense. Aucun compromis n’a été trouvé à l’issue d’une rencontre à la Maison-Blanche avec une trentaine d’élus républicains ultra-conservateurs de la Chambre des représentants, où un vote doit en théorie avoir lieu en fin de journée, à moins qu’il ne soit reporté. Dans le même temps, l’ex-président des États-Unis Barack Obama est sorti de son silence avant ce vote crucial du Congrès sur le système de santé : « J’ai toujours dit que nous devrions bâtir à partir de cette loi », a-t-il affirmé dans un communiqué, évoquant l’Affordable Care Act, surnommé « Obamacare », promulgué il y a sept ans jour pour jour.