En Arménie, le parti au pouvoir en tête des législatives
Il avait saisi le Conseil d’État, mais ce dernier a rendu, vendredi, une décision défavorable. Nicolas Sarkozy, convaincu que des investigations ont été indûment réalisées sur son téléphone dans le cadre de l’enquête sur l’affaire « Air Cocaïne », demande depuis deux ans la communication des rapports adressés par le parquet général d’Aix-en-Provence à la chancellerie. Débouté, il va déposer plainte contre X pour « violation du secret de l’instruction et recel », a annoncé dans Le Journal du dimanche son avocat, Me Thierry Herzog.
Le conflit, qui touchait cinq arrondissements marseillais, durait depuis pas moins de treize jours : la métropole d’Aix-Marseille a annoncé hier la fin de la grève du ramassage d’ordures. Le parti au pouvoir en Arménie était en tête des législatives hier dans cette exrépublique soviétique, les premières après une réforme constitutionnelle controversée censée instaurer un régime parlementaire. Ce scrutin, surveillé par les observateurs internationaux de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), représentait un important test pour la démocratie dans ce pays de 2,9 millions d’habitants, qui n’a jamais connu un transfert de pouvoir à l’opposition via un processus électoral. Après la fermeture des bureaux de vote à 16 heures (18 heures en France), le Parti républicain du président Serge Sarkissian, dont la tête de liste est le ministre de la Défense, Viguen Sarkissian, recueillait 46 % des voix. Une coalition de l’opposition, menée par l’un des hommes d’affaires les plus riches du pays, Gaguik Tsaroukian, recueillait, elle, 25 % des voix.