Simplon, apprendre à coder pour rebondir
L’antenne niçoise de l’école Simplon à Montreuil forme les demandeurs d’emploi au métier de développeur web junior. Une profession aux nombreux débouchés
L’idée
On les appelle les Simploniens. Eux, ce sont les élèves de la première promotion de l’école Simplon qui passent leur certification les et avril pour devenir développeurs web juniors. Implantée à la friche artistique L’Entre-Pont à Nice, l’école, portée par l’association Diva Le Hublot, forme des personnes en recherche d’emploi pendant six mois . Et c’est gratuit.
Le défi
« Amener des personnes issues des quartiers prioritaires ou les demandeurs d’emploi vers le numérique, expliquent Cécile Termignon, chef de projet administratif et Laurent Andrieux, chef de projet insertion professionnelle. Notre association, labellisée Grande Ecole du numérique, est l’une des antennes françaises de Simplon, une école solidaire née en à Montreuil. »
L’objectif
Trouver des financements pour organiser une autre session, « en septembre certainement et faire reconnaître notre formation comme un vivier de recrutement ». Parmi les motifs de satisfaction, la variété des profils des étudiants : plus de demandes, sélectionnées « dont % des quartiers prioritaires ; % de femmes (contre % au niveau national) ; un niveau d’études allant du collège au Master et une tranche d’âge entre et ans. »
L’investissement
Le financement de l’école ouverte en septembre, vient du public (Etat, Région, Ville, Métropole, Pôle emploi) et privé (OPCA, Fondation de France). La formation est rémunérée et les droits des demandeurs d’emploi sont conservés.
Le produit
Pas besoin de diplôme pour postuler à l’école Simplon. « Il suffit d’être motivé, d’avoir une appétence pour le numérique et d’être inscrit à Pôle Emploi, explique le formateur Rémi Lanney. Autre avantage : notre formation est certifiante et équivaut au titre professionnel de développeur logiciel bac +. » Comme il manque quelque développeurs en France, cette formation est une aubaine pour les entreprises, très intéressées par les futurs diplômés. «Des sociétés sont intervenues régulièrement durant ces six mois pour faire connaître la réalité du monde de l’entreprise aux Simploniens. Certaines leur ont même proposé de travailler sur un projet pédagogique qu’ils soutiendront devant le jury de certification », poursuit Rémi Lanney. Le souhait des formateurs : que cela débouche sur des contrats d’insertion professionnelle.