Sept élus azuréens ont parrainé Mélenchon... Une première candidate d’En marche ! dans les A.-M.
Dans les Alpes-Maritimes, sept élus ont parrainé Jean-Luc
(1) Mélenchon pour l’élection présidentielle. Ils ont expliqué ce choix lors d’une conférence de presse tenue à Nice en présence de JeanFrançois Téaldi, président de l’Association départementale des élus communistes et républicains. Leur engagement a été dicté par plusieurs raisons essentielles. Mélenchon est, à leurs yeux, tout à la fois le meilleur défenseur des services publics et de l’environnement, le garant de la pérennité des communes et celui de la renégociation de traités européens qui «sont des cancers et impactent nos territoires», selon Pierre-Paul Danna, maire de La Tour-sur-Tinée. « Dans nos vallées de la Roya-Bévéra, a souligné Valérie Tomasini, conseillère départementale, le train est indispensable pour vivre au pays. De même pour la santé, nos zones rurales ne doivent pas devenir des déserts médicaux. Dans son programme, figure la création de Maisons de santé. C’est ce que nous venons de créer à Breil et à Sospel. On n’avait plus de médecin, aujourd’hui on a des permanences médicales et chaque jour un médecin disponible à Tende et à La Brigue, c’est une sécurité en milieu rural. » « Sur l’agriculture, ajoute le maire de Contes Francis Tujague, il fait le choix de combattre le productivisme au bénéfice de l’agriculture paysanne de qualité tournée vers le bio. C’est l’avenir non seulement pour des raisons alimentaires, mais aussi pour la préservation et l’entretien des espaces agricoles. » Tous, enfin, à l’instar de Claude Guigo, maire de Venanson, voient en Jean-Luc Mélenchon l’homme capable de « changer vraiment les choses et d’effacer le mandat de Hollande ». Lors de L’Emission politique, jeudi soir sur France 2, Emmanuel Macron a dévoilé les noms de ses quatorze premiers candidats aux législatives. Parmi eux, une Niçoise, Caroline Reverso-Meinietti, 31 ans, avocate inscrite au barreau de Nice. Cette mère de deux enfants en bas âge, qui a grandi à Nice et y a fait ses études, se présentera dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, celle dont le député sortant est le président (LR) du Département, Eric Ciotti. Elle n’avait jamais fait de politique auparavant. « C’est la première fois. Emmanuel Macron m’a donné envie de faire changer les choses, de ne pas se contenter du statu quo. Il a une vision nouvelle du monde et de l’avenir», explique-t-elle. Titulaire d’un Certificat d’aptitude à la profession d’avocat, Caroline Reverso-Meinietti a créé son propre cabinet sur Nice. Elle est ensuite devenue membre du Groupe de défense pénale en 2011, avant d’en être élue coordinatrice en janvier dernier. Elle est, de fait, particulièrement investie dans la défense pénale d’urgence des justiciables. Elle assure ainsi des consultations régulières dans les Maisons d’accès au droit et à la justice. Jeune femme visiblement hyperactive, elle enseigne, par ailleurs, à l’Institut supérieur d’économie et de management de l’Université de Nice - Sophia Antipolis et à l’Institut d’administration des entreprises de Nice. Sa candidature a été retenue par la commission nationale d’investiture d’En marche ! Les autres candidats azuréens du mouvement aux législatives seront connus plus tard, à une date non encore déterminée.