Les Bodin’s : « Il y a des Bodin’s partout en France »
Déjà plus de vingt ans que l’histoire des Bodin’s – la Maria et son fils Christian – attireles foules. Le 15 avril, les comédiens Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet débarquent à Nice, avec leur personnages bien sûr, leur ferme et leurs animaux... Rien que ça !
Vous revenez avec Grandeur nature, qu’estce qui le différencie des spectacles précédents ?
C’est l’adaptation d’un spectacle que l’on joue tous les étés depuis plus de dix ans dans une vraie ferme en Touraine. Du duo, nous sommes passés à huit sur scène.
Se balader avec une vraie ferme demande une logistique importante...
Dix semi-remorques nous accompagnent en tournée. C’est plus la logistique d’une grande comédie musicale que celle d’une simple pièce de théâtre. Il faut heures pour installer le décor !
Vous faites beaucoup référence à la politique...
On s’amuse beaucoup avec cela, surtout en ce moment. On a envie de leur dire : « Calmez-vous les gars, on n’arrive pas à suivre ! » (Rires) Un jour, en écrivant, on s’est dit que c’était dommage que ces gens-là ne se mêlent pas de politique... Depuis, Maria Bodin dit : « C’est malheureux ces hommes qui sortent des grandes écoles pour finalement se retrouver en primaires !»
Vous vous adaptez à l’actualité ?
Tout à fait. Lorsqu’on est en voiture, en tournée, et qu’il s’est passé quelque chose la semaine d’avant, on se dit que c’est impossible de ne pas en parler donc on se met à écrire.
Et avec les animaux, comment cela se passe ?
C’est très encadré. Que ce soit notre chèvre, le cochon, les poules, les lapins, le chien, ils ont tous l’habitude d’évoluer à la télévision ou au cinéma.
D’une manière plus générale, en quoi vos personnages ont-ils évolué ?
Au tout début, ils étaient en autarcie sans être confronté à la modernité. On s’est très vite aperçu qu’on pourrait aller plus loin dans l’humour en les confrontant aux technologies, à Facebook, à l’actualité.
Il y a une part de vous chez Christian et Maria ?
Physiquement, on n’espère pas ! (Rires) Mais c’est surtout par nos expériences personnelles qu’il y a une part de nous chez eux.
Que ressentent les Bodin’s à l’idée de débarquer sur la Côte d’Azur ?
On est super flattés. On sait que, dans le sud-est, l’humour est assez régional. C’est la récompense d’années de travail que de remplir des salles aux quatre coins du pays. Il y a des Bodin’s partout en France ! Les Bodin’s, Grandeur nature. Samedi 15 avril,à 20 heures. Palais Nikaia, à Nice. Tarifs : de 43,50 à 48,50 €. Rens. 04.92.29.31.29. www.nikaia.fr