Nice-Matin (Cannes)

Les soutiens d’Emmanuel Macron «en marche» dans les rues niçoises

- GA. P.

deux semaines de la présidenti­elle, la section départemen­tale 06 d’En Marche ! a voulu se faire entendre. Alors qu’Emmanuel Macron est toujours donné qualifié au second tour face à Marine le Pen, les militants ne veulent pas se relâcher. Hier, les soutiens du candidat organisaie­nt des marches dans les principale­s villes de France. A Nice, elle s’est tenue en début d’aprèsmidi entre les places de la Libération et Garibaldi en passant par Masséna. Elle a rassemblé moins d’une centaine de personnes. « Onsait que la plupart des élections se jouent dans les quinze derniers jours. Il faut être présent sur le terrain jusqu’au bout », martèle Richard Perrin, 45 ans, référent du parti dans les Alpes-Maritimes. À ses côtés, le porte-parole, Khaled ben Abderrahma­ne approuve. « Les sondages nous donnent gagnants mais nous ne sommes pas confiants pour autant. Il faut être dans l’action et ne surtout pas se reposer sur cette avance. » Sur le trajet, le cortège distribue ballons et T-shirt aux couleurs du candidat. Trois jeunes à vélo acceptent de récupérer la tenue sous les applaudiss­ements des militants. Nouvelleme­nt investie par le jeune parti, Caroline Reverso, future candidate aux élections législativ­es, distribue les tracts à tours de bras. « Emmanuel Macron représente la jeunesse, l’enthousias­me et une autre vision de la politique », essayet-elle de convaincre. La plupart des soutiens officiels de Macron dans le départemen­t étaient également présents : Patrick Allemand, élu PS ; Joëlle Martinaux, adjointe au maire de Nice déléguée aux affaires sociales… À la fin de la marche, tous deux ont demandé aux militants de continuer à convaincre autour d’eux avec le même objectif que les militants. Faire gagner, celui « qui apportera un changement dans le monde politique ». V. R. « On a entendu un bruit très bizarre et le klaxon du train qui n’arrêtait pas de siffler. On l’a entendu de loin. C’était vraiment bizarre. Et après un silence... Puis la sirène des pompiers. Et on a compris. » Ce que les habitants du paisible quartier de la Gare du Cros-de-Cagnes ont saisi, c’est que quelque chose de grave était survenu. Hier, vers 16 h 55, un train a percuté un homme de 56 ans à hauteur du quai de la petite gare secondaire de Cagnes-sur-Mer. Selon le procureur de la République de Grasse, il semblerait qu’il s’agisse d’un suicide, d’après les premiers éléments de l’enquête et le témoignage des proches de la victime. La police était d’ailleurs sur place pour procéder aux premières constatati­ons sur cette mort violente. Le désespéré s’est apparemmen­t mis délibéréme­nt sur la voie ferrée. Le chauffeur du TER qui arrivait de Nice et qui se rendait à Marseille, sans qu’un arrêt soit prévu au Cros, a eu beau klaxonner, rien n’y a fait. Le conducteur a bien tenté de freiner, mais un tel convoi, lancé à vive allure, met plusieurs centaines de mètres avant de s’immobilise­r. D’ailleurs le train s’est arrêté à une centaine de mètres après la gare. La circulatio­n des trains a été interrompu­e près de deux et demie entre Nice et Antibes. Une dizaine de TER ont été supprimés. Le trafic est revenu à la normale vers 19 h 30. En marche ! organise, aujourd’hui à  heures, salle LaureEcard, , bd Saint-Roch à Nice, une réunion publique de présentati­on du projet d’Emmanuel Macron, à laquelle participer­a sa porte-parole pour les questions internatio­nales, la journalist­e Laurence Haïm.

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(Photo Vincent Rozeron) Ils étaient moins d’une centaine à défiler dans les rues de Nice hier.

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