Laurence Haïm à Nice: « Macron, yes he can! »
Nice ? « Une ville qui a une politique un peu particulière »... Ça y est, Laurence Haïm fait déjà sourire la salle Laure-Ecard. « Nice, une ville courageuse et digne. Après le 14 juillet vous avez été le meilleur de la France », poursuit-elle. Mais là, la salle ne sourit plus. Elle comprend. Comprend et adhère aux mots de celle qui est venue, hier soir, leur parler de l’homme pour qui elle a quitté sa passion, le journalisme. L’homme dont elle est la porte-parole dans une campagne à nul autre pareil. Laurence Haïm, c’est celle qui est passée de l’autre côté pour Macron, le « french Obama ».
Mélenchon : « romantique mais communiste »
Cette campagne présidentielle, elle la décortique devant une salle pleine. Tout juste pleine. Avec cette volonté : convaincre les Niçois d’aller voter. « Ne pas voter c’est donner avantage à des gens qui feront une France pas belle. Une France, une Europe dont nous ne voulons pas ». Ces gens, ces candidats. Les autres. Tous les autres. Même si elle ne les égratigne pas tous... Fillon ? « Lorsque je parle avec des journalistes étrangers, ils me disent mais ce n’est pas possible qu’un politique mis en examen se présente à l’élection présidentielle ». Salle touchée. « Quelle image de la France si la première dame est en prison?» Touchée, coulée. Mélenchon ensuite. Attention ditelle : « Il est à la mode, dans l’air du temps ». Mieux encore, il est « romantique ». Il « parle bien ». Mais, rappelle-t-elle, il est « communiste ». Il veut faire « cracher le sang » (1). Macron, lui, « ne veut faire cracher le sang de personne » . Il veut accompagner, soutenir « ceux qui travaillent ».
Le Pen : tel père, telle fille
Le Pen? C’est clair pour Laurence Haïm : « Tel père, telle fille ». N’oubliez pas, harangue la porte-parole, « elle est d’extrême droite » ! Le programme Macron, c’est le travail, mais aussi la lutte contre Daesh. « Macron s’entourera des meilleurs pour que le terrorisme épargne la France. » Puis, ça dérive vers les États-Unis, ce pays qu’elle connaît si bien. « Trump, c’est tout sauf un fou.» Mais, c’est un président « imprévisible». Alors, Macron face à Trump, ce sera « vigilance, fermeté et dialogue». Car, il « faut respecter la décision du peuple américain ». Macron parlera à Trump, « mais parler ne veut pas dire céder ». Et pour Poutine, même traitement ! Laurence Haïm insiste, encore, lourdement sur le doute qu’elle « perçoit » si près du premier tour. « Macron a décidé d’être un guerrier jusqu’au bout. C’est le combat d’un homme qui croit en la France. Veut faire des choses qui n’ont jamais été faites ». Comme la parité. Derrière Laurence Haïm, des femmes. Presque que des femmes, de différents bords. À qui elle rend hommage, avant de leur donner la parole. Nathalie Audin, responsable 06 de l’Union Des Écologistes, Alexandra Ardisson, ex-élue municipale de Grasse et Laurence Boetti-Forestier, élue régionale MoDem. Les avril et mai, pour les deux tours de l’élection présidentielle, le scrutin est ouvert de heures à heures dans les communes du département. Toutefois, les seize communes suivantes ont été autorisées, par dérogation, à reporter l’heure de clôture du scrutin à heures : Antibes, Cagnes-sur-Mer Cannes, Le Cannet, Grasse Mandelieu-la Napoule Menton, Mouans-Sartoux Mougins, Nice, Saint-André-de-la-Roche, Saint-Laurent-du-Var, Valbonne, Vallauris, Vence, Villeneuve-Loubet.