L’histoire de Grasse contée par les statues
Les statues et les bustes sont peu nombreux à Grasse. Disséminés aux quatre coins du centre historique, ils permettent toutefois une évocation des personnages qui ont marqué l’histoire de la ville des Parfums. Menée par Gilles Burois, guide-conférencier, une visite effectuée sur ce thème a permis de découvrir ces éléments patrimoniaux.
Place Colomban
Cette plaque commémorative fut érigée en l’honneur du docteur Colomban. Maire de Grasse, il réalisa d’importants travaux d’assainissement des vieux quartiers dans le premier tiers du siècle dernier.
Une plaque mystérieuse
Boulevard Carémil, une plaque évoque l’activité d’un courtier en parfumerie.
Souvenir de Goby
L’ancienne rue des Cordeliers, franciscains dont le couvent se trouvait sur l’emplacement de Monoprix, fut rebaptisée rue Paul-Goby, en hommage à un célèbre archéologue grassois du début du siècle dernier.
Léon Chiris et sa petite-fille
Un monument à la mémoire d’un homme remarquable sculpté par Maubert, en . La fillette qui se trouve à côté de la servante est la petite-fille du parfumeur, née de l’union de sa fille Valentine avec François Carnot. Un peu plus loin, une plaque commémorative rappelle l’action de Mme Chiris, philanthrope et bienfaitrice de la cité, qui créa un accueil des tout-petits et offrit une de ses maisons pour y aménager un hospice.
Isnard, le conventionnel
L’avenue Maximin-Isnard évoque le célèbre conventionnel du XVIIIe siècle qui avait un hôtel particulier dont la façade principale donnait sur la place aux Aires. Il était alors de bon ton d’avoir pignon sur rue. « Derrière cette porte, se trouvaient la cour et les écuries », précise le guide-conférencier.
L’habit du parfumeur
Devant l’entrée du Musée international de la parfumerie, le bronze d’un parfumeur, vêtu d’une imposante panoplie.
Et n’oublions pas d’aller à la découverte du buste de Bounine et de la Vénus sculptée qui se trouvent dans les jardins de la Princesse Pauline.
Le square du Clavecin et Fragonard
Pour le divin Fragonard, ce ne fut pas un buste, mais un monument grandiose que commanda la ville au sculpteur Auguste Maillard. Un buste sculpté par Antonin, le petit-fils du peintre, qui fut longtemps exposé dans le jardin des Plantes au sommet d’une colonne.
Le protecteur de la ville
Sous la place du Barri, le buste du saint Honorat, patron de Grasse et fondateur du monastère de Lérins au IVe siècle, se trouve exposé dans une cavité ménagée contre l’ancien rempart de la ville.
Le Jardin des plantes et Ossola
Le buste de Jean Ossola, maire de Grasse de à , est érigé dans la Jardin des plantes. Il fut également secrétaire d’Etat à la guerre, conseiller général, député, croix de guerre et chevalier de
la légion d’honneur.
L’hommage des Grassois à leur poète
Au rond-point des boulevards Fragonard, Carnot et Gambetta, le petit jardin attenant abrita longtemps le buste de Bellaud de la Bellaudière, célèbre poète grassois du XVIe siècle. Aujourd’hui, seul le socle du monument subsiste encore rappelant la mémoire du « François Villon » de la cité des parfums. Le square, comme le rondpoint portent le nom du poète.
L’amiral grandeur nature
Rue Amiral-de-Grasse et son ancienne plaque émaillée. Un hommage à un grand marin, né au Bar-sur-Loup qui participa à la Guerre d’Indépendance des Etats Unis au XVIIIe siècle. Cette statue, grandeur nature, représente François Joseph, comte de Grasse, qui mesurait , m, une taille inhabituelle pour l’époque.