TENNIS Lionel Roux à la recherche de la perle rare
Le consultant tennis de Canal Plus, présent la semaine dernière pour commenter le tournoi de MonteCarlo, a profité de son passage dans la région pour venir observer la relève de la petite balle jaune.
On vous voyait regarder attentivement le tableau du tournoi. A quel titre êtes-vous venu ?
J’ai une petite mission au sein de la Fédération Française de Tennis pour deux jeunes nés en , Harold Mayot et Lilian Marmousez. Je viens les voir jouer et puis j’en profite aussi pour voir un peu ce qu’il se passe. Il y a quelques joueurs que je connais qui s’entraînent à Lyon dans ma région. C’est toujours intéressant de revenir dans des tournois juniors. On se dit qu’il y a peut-être la future perle rare qui sera, pourquoi pas, un top player dans les années à venir.
Ça vous rappelle des souvenirs ?
Je n’ai pas beaucoup joué de tournois juniors, seulement quelques-uns. Alors oui, ça me rappelle quelques souvenirs mais je vois surtout que c’est beaucoup plus professionnel qu’à mon époque. Et puis je ne connaissais pas le club mais jouer dans un cadre aussi beau, c’est une chance. Justement, ce tournoi fait partie des meilleurs d’Europe… Oui, l’organisation est très bonne. C’est un tournoi qui est réputé depuis de nombreuses années maintenant. J’ai un oeil de coach mais j’ai aussi un oeil d’organisateur et de directeur de tournoi par rapport au Challenger que j’organise. Je vois tout ce qui est mis en place et je trouve que c’est une installation haut de gamme.
Ce genre de tournoi, c’est une étape charnière pour passer professionnel ?
Je pense que ça dépend de l’âge auquel on gagne. Aujourd’hui, on parle de tournois juniors mais on voit souvent des jeunes de ans qui sont presque déjà sur le circuit professionnel. Si on arrive à gagner ce genre de tournoi avec un an d’avance, ça veut dire qu’on a de belles perspectives pour devenir pro.
On sait que la transition de jeune à adulte est très difficile…
Oui elle est compliquée parce que la plupart des jeunes ici sont suivis avant d’être lâchés dans la nature et parfois le changement peut être un peu violent pour certains. C’est aussi aux coaches de les prévenir et de les conseiller grâce à leur expérience.
L’année dernière, c’est Geoffrey Blancaneaux qui s’est imposé ici. Quelles sont nos meilleures chances françaises ?
Je ne suis pas forcément le mieux placé pour répondre parce que je ne les connais pas tous. En tout cas je trouve que le niveau est déjà élevé. J’écoute un peu les coaches qui les suivent tout au long de l’année et j’ai l’impression que ce serait une très bonne surprise de voir un Français s’imposer. Ce soir, Nice se déplace à Berlin (h) pour la dernière journée de la phase de poule de la Ligue des Champions. Déjà éliminé de la compétition, l’ONN veut éviter de terminer avec un zéro pointé et préparer au mieux la réception ce week-end de Marseille en Pro A.