Le chiffre Une explosion dans le centre de Rome Londres bloque la création d’un QG militaire de l’UE En image L’info pratique Et aussi Un accord commercial signé avec la Chine La peine de l’ex-capitaine du Costa Concordia confirmée définitivement
tonnes d’armes et de munitions (dont des obus et des grenades) certaines encore actives, ont été découvertes chez le président d’un « musée de la paix » dans un petit village du Tarn, décédé en novembre dernier. Il a fallu dix jours pour les neutraliser. Une explosion a eu lieu hier matin à Rome dans le quartier du Testaccio. La détonation a été provoquée par « un engin explosif improvisé » : « deux bouteilles de plastique contenant un liquide inflammable », a indiqué la police. Le dispositif avait été placé dans le parking d’un bureau de poste, rue Marmorata, près d’un bâtiment abritant des bureaux de l’ONU. L’explosion a causé beaucoup de fumée et plusieurs voitures ont été endommagées, selon l’agence de presse Ansa, mais personne n’a été blessé. La piste anarchiste serait privilégiée. La police scientifique a commencé à examiner des images de vidéosurveillance pour tenter d’identifier le ou les auteurs. À quelques semaines des élections législatives britanniques et de l’ouverture des négociations du Brexit, le Royaume-Uni bloque une décision qui devait permettre de mettre en place le premier QG militaire de l’Union européenne, ont déclaré hier des sources diplomatiques. Le texte devait être entériné lundi prochain par les ministres des Affaires étrangères des Etats membres, puis adopté jeudi par leurs homologues de la Défense. Mais «nous cherchons encore un compromis avec nos amis britanniques [...]. Il y a une discussion extrêmement compliquée pour savoir quelle sera sa dénomination. » La Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, s’était dit «fière» lorsque les 28 avaient donné leur accord de principe, début mars, à la création de cet embryon de QG militaire européen, rappelant la division historique des Européens en la matière – notamment en raison du refus catégorique de Londres d’oeuvrer au renforcement de l’Europe de la Défense. Cette «capacité militaire de planification et de conduite au sein de l’état-major de l’UE à Bruxelles» (une trentaine d’employés) doit centraliser le commandement des trois opérations non combattantes des Européens au Mali, en Somalie et en République centrafricaine. Elles ont pour but d’entraîner, de former et de conseiller les armées de ces pays. Le pape François, acclamé avec ferveur lors de son entrée hier soir en « papamobile » sur l’immense esplanade du sanctuaire de Fatima, a prié avec une foule de pèlerins, et leur a demandé dans un message de paix de l’aider à « abattre tous les murs ».
LLes pharmaciens des Régions AuvergneRhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine sont désormais autorisés, à titre expérimental, à procéder à des vaccinations contre la grippe. e président des États-Unis Donald Trump a jeté de l’huile sur le feu hier et adressé une menace à peine voilée à l’ex-directeur du FBI James Comey, auquel il a publiquement intimé le silence sur les circonstances confuses de son limogeage. Depuis qu’il a congédié brutalement le premier policier des États-Unis, mardi soir, le dirigeant républicain n’a rien fait pour rassurer ses critiques qui, sans encore parler de crise constitutionnelle, craignent une tentative d’intimidation ou de déstabilisation de la police fédérale et, plus généralement de la Justice, dont le FBI dépend. « James Comey ferait bien d’espérer qu’il n’existe pas d’enregistrements de nos conversations avant qu’il ne commence à faire des révélations à la presse!» ,a tweeté M. Trump hier matin, un jour après avoir déclaré à la chaîne NBC qu’il avait dîné avec James Comey et eu au moins deux coups de téléphone avec lui depuis son arrivée au pouvoir.
Comme des airs de Watergate
Le tweet ressemble à une menace et a rappelé le système mis en place par Richard Nixon (1969-1974), qui enregistrait ses conversations téléphoniques et dans le Bureau ovale à l’insu de ses interlocuteurs, Donald Trump avait fait de la Chine un épouvantail pendant sa campagne électorale. Mais quatre mois après son arrivée au pouvoir, son administration a annoncé un accord avec Pékin, qui va acheter du boeuf et du gaz aux États-Unis, dans l’espoir de réduire un déficit commercial abyssal (milliards de dollars l’an dernier). Alors qu’il avait, en tant que candidat, menacé de droits de douane prohibitifs une Chine accusée de pratiques commerciales déloyales, M. Trump avait déjà nettement modéré son propos après son installation à la Maison-Blanche en janvier et une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping début avril en Floride. Il prône désormais un rapprochement avec Pékin, dont il cherche l’appui dans le dossier nord-coréen. La Cour de cassation italienne a confirmé hier soir la condamnation à 16 ans de prison de Francesco Schettino, l’ex-capitaine du Costa Concordia, qui s’est immédiatement constitué prisonnier pour le naufrage du paquebot qui a fait 32 morts en janvier 2012. Surnommé le « capitaine couard » par les médias,il avait été condamné en février 2015 à 16 ans de prison ferme pour homicides, abandon de navire et naufrage L’autoroute A a été coupée pendant près de heures dans la nuit de jeudi à vendredi au niveau de la sortie Beaune-nord (Côte-d’Or) : un poids lourd a percuté un véhicule des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, blessant légèrement le chauffeur du camion. une manie qui se retourna contre lui dans le scandale du Watergate. Dans la presse américaine, de très nombreuses sources anonymes au sein de la Maison Blanche et de l’administration ont décrit la confusion des derniers jours, la version officielle du limogeage ayant été contredite. Initialement, la raison donnée était le comportement de James Comey durant la fin de l’enquête sur les e-mails d’Hillary Clinton en 2016. Il lui était reproché d’avoir publiquement parlé de l’affaire au lieu du silence traditionnel. La Maison-Blanche assurait que le limogeage n’avait rien à voir avec – une peine confirmée en appel en mai 2016. Tout en ayant jusque-là été maintenu en liberté pour la durée de l’appel et du pourvoi en cassation.
« Que les boucs émissaires qui paient »
« Il y a de l’amertume parce qu’il est le seul à payer, comme toujours en Italie, il n’y a que les boucs émissaires qui paient. Mais il a dit : “Je crois en la justice, les décisions doivent être respectées, l’enquête en cours du FBI sur une éventuelle collusion entre des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie. Mais le milliardaire a contredit ses collaborateurs en disant à NBC, jeudi : « En fait quand je me suis décidé, je me suis dit : “Ce truc avec la Russie, Trump et la Russie, c’est une histoire inventée.” » Depuis des mois, le président républicain est furieux que son nom soit cité dans cette enquête, martèle qu’il n’y a aucune preuve de collusion, et accuse les médias d’entretenir artificiellement l’affaire au lieu de couvrir ses décisions économiques ou autres.
Malaise chez les républicains
Pour l’instant, la digue républicaine tient au Congrès, où l’opposition démocrate reste isolée dans son appel à la nomination d’un procureur spécial pour assurer l’indépendance de l’enquête. Mais des dizaines de républicains ont fait part de leur malaise, critiqué le ton du président, défendu l’exdirecteur du FBI, voire appelé à la création d’une commission d’enquête indépendante sur la Russie. Peu défendent publiquement M. Trump. Quant à M. Comey, il ne s’est pas exprimé publiquement depuis son éviction. Le milliardaire avait promis, en recevant le dirigeant chinois, un «plan d’action de jours» pour renforcer la coopération sino-américaine : l’accord annoncé hier – qui couvre l’agriculture, l’énergie et les services financiers – en signe les «premiers résultats», assure un communiqué commun. A Washington, le ton était triomphal : « C’est une performance herculéenne. C’est davantage que tout ce qui a été fait dans l’histoire des relations commerciales sino-américaines», s’est exclamé le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross. Certains experts se montraient pourtant circonspects: cela «n’apportera aucune différence sensible à la balance commerciale », car les échanges concernés « équivaudront au mieux à quelques milliards de dollars», tempéraient les analystes de Capital Economics. je vais me constituer prisonnier” », a indiqué son avocat, Me Saverio Senese. L’ex-capitaine se trouvait alors devant la prison de Rebbibia, à la périphérie de Rome. Alors que de nombreux médias attendaient l’ancien capitaine devant chez lui, à Meta di Sorrento, près de Naples, Francesco Schettino avait choisi d’attendre seul et loin des caméras la décision des juges. Lors d’une première audience le 20 avril, le procureur auprès de la cour de cassation, Francesco Salzano, avait réclamé un renvoi devant une nouvelle cour d’appel, estimant que le capitaine méritait une peine plus lourde en raison de «circonstances aggravantes » .La défense réclamait, elle un réexamen des responsabilités de tous les protagonistes, assurant qu’elles sont nettement plus partagées que ce que la justice a décidé jusqu’à présent.