PELOTE BASQUE - SAISON Au fronton de leurs ambitions… L’agenda à Cannes
Après avoir remporté le championnat de ligue (face au Cannet), les Cannois ont désormais en tête l’Open Challenge et le championnat de France, qui démarrent, eux, en juillet
Si, selon la définition d’Henri Bergson, « l’intelligence est la capacité d’adaptation à des circonstances nouvelles », alors Jean-Claude Berthelot est bigrement futé. Malgré les a priori, les aléas sportifs, les annonces de coups de tempête et, surtout, les contraintes budgétaires de plus en plus pesantes, il n’a de cesse, chaque année, de remettre l’ouvrage sur le métier, pour faire vivre et développer son sport. Et ça fait maintenant plus de trois décennies que ça dure, sachant que sa première licence au CPB, il l’a signée en 1959 !… La passion évidemment chevillée au corps, il a permis à ce qu’aujourd’hui, Cannes, ce ne soit pas que le Festival, la Croisette, les clubs de volley et de foot, mais aussi… la pelote basque. Bien plus qu’un simple épiphénomène… Certes, la lassitude, parfois, la gagne, mais l’homme s’accroche à ses certitudes. Comme celle qu’il est indispensable d’investir dans la formation, pour que, demain, le fronton Ughetto continue de résonner - au rythme des points chantés par Gilbert Hegoas - des exploits des Rouge et Blanc. C’est d’ailleurs ce qui l’a conduit, depuis la saison dernière, à engager une équipe dans le championnat du Pays Basque. Pour, dit-il, « offrir du temps de jeu l’année. Mais aussi avec ces stages – intensifs - organisés en partenariat avec Biarritz, Bidart, Guéthary et SaintJean-de-Luz, et qui ont concerné, pendant les vacances de Pâques, huit benjamins et minimes. « Ca leur a permis d’étalonner leur niveau par rapport à des jeunes qui, eux, baignent dans la culture pelote depuis toujours. C’est une étape de plus dans leur progression ». L’équipe 1, qui sera à nouveau composée (en tout cas la plupart du temps), de Patrick Berthelot, Jean Lespiau et Laurent Sorozabal, elle, vient donc de décrocher, face au Cannet, un énième titre régional (Marseille était également en lice), aux dépens du Cannet. Ce qui la qualifie directement pour les 8es de finale du championnat de France. Une compétition qui sera évidemment jouée à fond, même si, tenants du titre, les Cannois auront surtout à coeur de briguer une nouvelle victoire dans l’Open Challenge (disputé en matches aller-retour, NDLR). « Même si c’est de plus en plus difficile vu le contexte financier, on souhaite aller le plus loin possible, et ce, sur tous les tableaux, avance Jean-Claude Berthelot. Mais c’est vrai, on vise, a minima, une place de finaliste en challenge… » Un résultat qui prouverait, s’il le fallait encore, que l’intelligence n’est finalement que capacité d’adaptation… Vendredi juillet heures : Coupe des coupes, Cannes – Pau
Samedi juillet heures : Cannes – Biarritz (soirée aïoli)
Samedi juillet heures : Cannes – Bidart (Trophée Renault Cannes)
Vendredi juillet heures : Cannes – Paris Euskal Pilota
Vendredi août : heures : Master de grand chistera avec ses internationaux – Trophée Renault-Cannes (soirée aïoli)
Vendredi août : heures : Cannes – St-Jean-de-Luz
Vendredi août : heures : Cannes – Guéthary
Vendredi er septembre : heures : phases finales du Challenge cup.