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Si l’acquisition d’un appartement en rez-de-chaussée ne séduit pas toujours, l’argument du rez-de-jardin fait souvent changer la donne
Votre cahier gratuit tous les mardis Les petits espaces végétalisés se multiplient dans les villes. Une aubaine pour les propriétaires de rez-de-jardin, à l’heure où les biens qui disposent d’un espace de vie extérieur sont de plus en plus convoités.
Dans les grandes agglomérations, disposant de rares espaces de végétation, un rezde-jardin au sein d’une résidence ou d’une villa divisée en appartements, est un atout non négligeable. Avec une bonne exposition et une surface intéressante, le jardin représente une véritable alternative au toit-terrasse ou à la villa individuelle. Une plus-value qui peut rapidement faire augmenter le prix (de 10 à 30 % environ), par rapport aux biens similaires du lot. Gazon vierge ou garni de plantes, petite terrasse en cour intérieure ou donnant sur la rue, les espaces extérieurs, lorsqu’ils sont aménagés, possèdent différentes caractéristiques qui métamorphosent l’ensemble. Dans notre région, les opportunités varient en fonction de la localisation. Comme le souligne Michael Fusaro, directeur commercial à Nice Properties, les biens en centre-ville disposant d’un jardin se vendent très rapidement (un mois en moyenne), dans des fourchettes de prix au mètre carré assez élevées. À l’instar des trois dernières ventes réalisées par www.immo.nicematin.com l’agence : des rez-de-jardin d’immeubles bourgeois, en ville, avec des extérieurs de 120, 150 voire plus de 300 m2, acquis par des investisseurs étrangers. Pour deux beaux appartements de 100 m2 dans le quartier des Musiciens, estimés entre 500 000 et 600 000 euros, celui qui dispose d’un jardin peut facilement se négocier 700 000 euros.
À savoir
À tous les copropriétaires qui souhaiteraient aménager une parcelle en rez-de-jardin, il convient d’être bien renseignés sur le caractère privatif de ces espaces. Qu’il s’agisse d’une cour, d’une terrasse ou d’un petit jardin, le règlement de copropriété varie. Ainsi, il peut avoir été désigné partie privative depuis l’origine, ou suite à un achat auprès du syndicat de copropriété. Dans d’autres cas, il peut être classé comme une partie commune ou enfin, désigné comme une partie commune à « jouissance exclusive » (usage privatif) pour l’un ou plusieurs des copropriétaires. Attention, pour toute annexion ou construction, l’autorisation de l’assemblée générale est nécessaire, tout comme parfois une autorisation d’urbanisme. Dans tous les cas, le règlement de copropriété est une source d’information indispensable. « Il existe deux types de rez-dejardin : en immeubles et en villas divisées en appartements. Dans les immeubles modernes des collines, le rez-de-jardin est plus courant. Il constitue en général le rez-de-chaussée, mais pas uniquement. Il peut aussi être surélevé au niveau du premier étage. C’est un facteur supplémentaire de sécurité et une surface plus importante, puisque cette dernière surplombe les garages, tels des 8jardins-terrasses aménagés. Dans les quartiers les plus anciens, comme dans le Vieux-Nice ou au port, ils sont beaucoup plus rares (hormis quelques petites maisons proches de la colline du Château, dans le Parc Louisa, ou dans le quartier Wilson, au sein d’immeubles récents). Dans le quartier des Musiciens, au coeur des immeubles bourgeois et Art Déco, il existe ce type de biens, mais côté cour (dans ce quartier comme au Carré d’Or notamment, on peut trouver entre 150 et 500 m de terrain). Les rezde-jardin
2 intéressent tout type de clientèle et ne sont pas forcément plus chers que des penthouses. »