« Mon boulot, c’est de l’humain » Yak Ouattara : « Il m’a apporté énormément »
Boulimique de travail, Zvezdan Mitrovic ne passe jamais un été sans participer à un «clinic» de coaches. Comprenez : un lieu où les entraîneurs de tous horizons échangent sur la tactique, la technique, le mental, etc. « L’important, c’est de filtrer, et de garder ce qui peut être utile à ton équipe». « En tant qu’assistant coach, au début de ma carrière, j’ai pu travailler avec une quinzaine d’entraîneurs. Humblement, tu apprends...». De la culture yougo, Mitrovic garde le goût des bons fondamentaux, du basket solidement exécuté. Mais il a fait aussi de la Roca Team Lors de la remise de son trophée, à Paris (il a été élu par les journalistes et les joueurs de ProA), Zvezdan Mitrovic a même réussi à faire rire le représentant des arbitres… « J’ai remercié les gens qui ont voté pour moi, mes joueurs, mes dirigeants, mon staff, mais aussi les arbitres. Grâce à eux, tous les weekends, je suis sous les feux de la rampe ! », sourit coach Z. En effet, avec environ 20 fautes techniques sifflées à son encontre cette saison et quelques exclusions, les relations de coach Mitrovic avec le corps arbitral de ProA revêtent un caractère plutôt épicé. S’il reconnaît s’emporter parfois, coach Z se sent désormais ciblé. « J’ai l’impression d’être épié. Au moindre geste, à la moindre parole, je vais Mer ou montagne ? La mer. Sans hésitation.
Une musique ? La Deep house. Sinon, Joe Cocker, Bryan Ferry, Chris Rea...
NBA ou Euroligue ? L’Euroligue. Je regarde % des matches.
Bière ou vin ? Vin et bière !
Langues parlées ? Le Serbo-Croate, le Russe, l’Anglais, un peu l’Ukrainien. une équipe spectaculaire, spécialiste du alley-oop... Coach Z aime aussi citer cette phrase : « Le coaching, être sanctionné ». Pour sa défense, coach Z présente une stat. En 20 matches de Ligue des champions (FIBA), il n’a écopé que de deux fautes techniques. En comparaison, la ProA (34 journées) le sanctionne six fois plus. « Après les matches, avec les arbitres, on Un endroit sur terre ? Boka Kotorska. Un fjord au Montenegro. Plein de petites îles. Je possède un pied-à- terre là-bas...
Croyant ? Oui. Chrétien orthodoxe.
Un défaut à la maison? Pas du tout bricoleur.
Un don caché ? Ma première paye (j’avais offert une bague à ma femme), ce fut grâce à des caricatures dessinées dans un journal de Podgorica .... c’est 30% de tactique et de technique. Tout le reste se situe dans les rapports humains. Avec tes joueurs, bien discute, tout va bien, il y a du respect. Dans le feu de l’action, parfois, j’ai l’impression que l’on se comprend mal. J’espère que cela va s’arranger. J’espère aussi progresser en Français. A Monaco, au club, je parle beaucoup en Russe et en Anglais ». sûr, mais aussi ton staff, les dirigeants, la presse.. ». A Monaco, il se «régale» avec son équipe. «Un groupe hors du commun». Et rappelle que le club a su tirer parti de joueurs revanchards. « Notre budget n’est pas supérieur à celui du Mans (6,3 millions). Le club n’a pas pris des stars. Certains de nos joueurs n’avaient pas de proposition en ProA. Notre meilleur scoreur, Dee Bost, il vient du championnat polonais, pas du Real Madrid. Paul Rigot, il jouait à peine 5 minutes en Pro B. Même notre capitaine, Amara Sy, on avait profité que l’ASVEL ne le garde pas pour le faire venir à Monaco ».