TRIATHLON Les Tristars de Cannes s’ouvrent aux loisirs et aux handis
En 30 ans, les Tristars de Cannes ont suivi la vague de modernisation et le club s’est également mis à l’écoute des nouvelles demandes de ses adeptes. Derrière Kévin Maurel, son « champion » qui s’est imposé sur l’épreuve tropézienne en explosant le record du parcours avant de terminer 4e dans l’une des étapes européennes de la tournée Iron Man à Aix-enProvence à moins de 30 secondes derrière un ancien champion du monde, le club n’en oublie pas tous ceux qui n’ont pas forcément la fibre compétitive.
Aquathlon le juin
Aussi les Tristars, qui ont vu leur nombre de licenciés croître de plus de 20 %, ont souhaité prendre de nouvelles options mais pas uniquement pour les compétiteurs. C’est ainsi que le club cannois vient de mettre en place une section loisirs et une autre ouverte au handisport. Julien Elbaz et Jacques Meza, les deux coprésidents ont aussi l’ambition d’ouvrir prochainement un pôle féminin. Mais c’est vers l’aquathlon, qui allie la natation à la course à pied, que les dirigeants des Tristars veulent développer leurs organisations et ça commence dès le 16 juin. Pour le lancement de la saison estivale, les triathlètes cannois se sont associés au Lions Cannes Club Festival et au groupe Partouche pour cette première épreuve (500 m de natation et 2,5 km de course) au profit d’une association caritative (problèmes cardiovasculaires). Le second aquathlon aura lieu le 24 septembre, dans le cadre de la piétonisation du boulevard de la mer et proposera une boucle incluant 400 m de natation et 1 km de course pour les non licenciés, à faire trois fois pour les licenciés. Un développement du club et un programme d’organisations dans lequel tous ses membres s’investissent à fond, mais qui nécessitent aussi un budget conséquent. Aussi, les Tristars lancent un appel aux partenaires pour les aider à proposer de belles épreuves sportives et festives autour de la Croisette. La joueuse allemande Tatjana Maria (au centre), entourée du directeur d’exploitation du domaine de Barbossi JeanMarc Ayme (à gauche) et du responsable de l’école de tennis Werner Fayard (à droite). (DR)