Les lieux publics placés sous «très» haute surveillance détecteurs de présence couplés à des caméras panoramiques « Cibler les angles morts des lieux publics »
La Ville vient de mettre en place de nouveaux dispositifs à double objectifs : lutter contre les incivilités et prévenir la délinquance dans les lieux publics
Les squares et jardins publics, en général prévus pour être des lieux de jeux d’enfants, de détente, de repos, de balade où règne le calme, sont souvent le théâtre de vagabondages, d’incivilités et même de délinquance. Des désagréments qui nuisent à la sérénité des usagers. Aussi, tant dans un souci de prévention que pour assurer la sécurité des administrés, la Ville a pris des mesures drastiques en matière de surveillance des espaces publics. Depuis quelques années déjà, squares et places de la commune sont équipés de caméras de vidéoprotection pilotables à distance et surveillées par la police municipale. Mais, il semble qu’aujourd’hui, ce ne soit plus suffisant. Tant à cause de l’instauration de l’état d’urgence que pour la surveillance quotidienne, il a fallu réviser la copie. « En tant que police de proximité, c’est notre rôle de protéger les personnes vulnérables, soit la population de 1 mois à 99 ans et d’éviter un éventuel passage à l’acte, notamment la vente de substances illégales », explique Alain Cherqui, directeur de la police municipale. Avec l’évolution rapide des paysages urbains et des sociétés, nous avions besoin de dispositifs de haute technologie ». Il a donc été installé différents dispositifs modernes. C’est le cas des caméras à vision panoramique 360° équipées d’un « dôme » permettant d’ajuster une recherche, même de nuit (voir encadré). Elles sont couplées à des détecteurs de présence qui déclenchent une puissante rampe de phares à LED pour surprendre toute personne localisée. À ces dispositifs, s’ajoutent des bornes d’appels par lesquelles il est possible de communiquer à la police municipale des informations de jour comme de nuit en rentrant instantanément en contact avec un opérateur vidéo. Tous ces dispositifs sont reliés directement à la PM où des équipes spécialement habilitées surveillent 24 h/24. « Nous avons choisi de cibler des angles difficilement visibles par les caméras, reprend Alain Cherqui, directeur de la PM, les entrées, les bassins où les gens font baigner leurs chiens, les recoins dans l’ombre, derrière les grands arbres… » Il ajoute qu’il espère que ce sera suffisant. « Nous ne voulons pas devenir un état policier, mais si les circonstances nous y obligent, nous trouveront d’autres moyens tant pour la prévention que pour la verbalisation ! » La police veille, qu’on se le dise !