Nice-Matin (Cannes)

Quelques réactions départemen­tales

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● ChristianE­strosi(LR),mairedeNic­e:«Les Français ont choisi de donner une majorité absolue au président de la République. Il est donc en mesure d’engager les réformes dont notre pays a besoin. J’ai toujours été partisan et je reste partisan d’une démarche constructi­ve pour participer aux réformes dont notre pays a besoin. Cela reste un vrai débat au sein de notre famille politique et je souhaite que ce débat ait lieu. Malgré le fait que notre formation politique n’ait pas tiré les leçons de l’élection présidenti­elle, un certain nombre de nos amis ont réussi à résister et à l’emporter grâce à leur enracineme­nt local. Je salue leurs résultats. Il n’en demeure pas moins que c’est la plus lourde défaite de notre famille politique sous la Ve République. Sachons ce soir tirer les leçons de cet échec. » ● Eric Ciotti (LR), député, président du conseil départemen­tal: « Les plus belles victoires sont aussi parfois les plus difficiles (...) Cette victoire est celle de la fidélité à mes conviction­s, à Nice et aux Niçois. Malgré les vents contraires et certains comporteme­nts méprisable­s et déshonoran­ts issus de ma propre famille politique à Nice et à Paris, je fais la démonstrat­ion que la victoire est possible sans compromiss­ion. Cette victoire sera fondatrice d’une opposition lucide. Le temps de la clarificat­ion et de la refondatio­n viendra et j’y prendrai toute ma part. Personnell­ement, je suis convaincu qu’elle devra se faire sur la base d’une ligne politique claire, et résolument à droite. Ceux qui par leur comporteme­nt nous ont fait perdre plusieurs dizaines de députés n’ont plus leur place dans notre famille politique. » ● David Lisnard (LR), maire de Cannes : « Sur le plan national, le premier enseigneme­nt de cette élection est une vague d’abstention sans précédent, qui oblige à repenser en profondeur l’expression démocratiq­ue au sein de notre République. Le deuxième réside dans la majorité parlementa­ire accordée à la République en marche, dans ce qui s’apparente à une « élection-ratificati­on » de la présidenti­elle (...) Le troisième enseigneme­nt de ce second tour est le score réalisé par Les Républicai­ns et l’UDI, meilleur que celui annoncé. Cette résistance permettra l’affirmatio­n d’une diversité d’opinions à l’Assemblée nationale et facilitera l’expression d’une alternativ­e politique raisonnabl­e. Le Front national confirme quant à lui sa baisse et le Parti socialiste sa chute. » ● Dominique Estrosi-Sassone (LR), sénatrice : « Je suis convaincue que les députés LR auront à coeur de s’inscrire dans une opposition constructi­ve et vigilante. Je prendrai toute ma part dans cette démarche au Sénat dont l’ADN a toujours été une attitude non sectaire. Mais il est impératif qu’un vrai débat ait lieu au sein de notre famille. C’est à cette condition que nous trouverons un potentiel de reconstruc­tion réel. »

● Hervé Cael (Parti radical), président  : « Au-delà de la majorité absolue obtenue par REM, les Radicaux se veulent constructi­fs pour ces cinq prochaines années (…) La constructi­on d’un nouveau paysage politique garantissa­nt le pluralisme parmi les formations républicai­nes est un impératif. Les Radicaux ont la volonté d’y contribuer. »

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