Nice-Matin (Cannes)

TAS France ouvre un second datacenter à Sophia

À la une La filiale française cloud computing du groupe informatiq­ue italien vient d’ouvrir une nouvelle salle informatiq­ue. Elle lui permettra de multiplier ses capacités par quatre

- K.WENGER

L’idée

TAS France, filiale de cloud computing de TAS Group ( M€ de CA ) a ouvert un second datacenter à Sophia Antipolis. A terme, il lui permettra de disposer de  baies et de   serveurs physiques. « Pour une entreprise, l’externalis­ation du service informatiq­ue est un accélérate­ur de sa transforma­tion digitale et notre rôle est de l’accompagne­r en proposant des services sur mesure », soulignent Francesco de Simoni, DG de TAS France, et Lionel Faure, directeur marketing.

Le défi

« Notre premier datacenter ouvert en  était devenu trop petit. Nous avons dû trouver un bâtiment qui réponde aux besoins de continuité électrique, de réseau à ultra haut débit, de sécurité contre les intrusions, de refroidiss­ement des ordinateur­s, le tout en respectant l’environnem­ent », énumère le DG.

L’objectif

Près de  baies sont déjà occupées : « Cela ne représente qu’un tiers des  m du datacenter. Le déploiemen­t se fera lors de deux autres phases, la première d’ici - mois et la suivante dans  mois », souligne Francesco De Simoni qui conserve la er salle informatiq­ue située à  km de distance.

L’investisse­ment

« Le nouveau datacenter a exigé  mois de travail et un investisse­ment de  M€ », dévoile Francesco de Simoni. TAS France compte  salariés, a réalisé un CA  avoisinant les  M€, soit +  % par rapport à . « Le métier est porteur. Nous avons multiplié par quatre notre capacité d’hébergemen­t, l’objectif est de multiplier par notre chiffre d’affaires par quatre », sourit le DG qui prévoit d’embaucher en .

Le produit

Le datacenter est une sorte de bunker où les données sont stockées et protégées. TAS France propose plus que de l’espace de stockage de serveurs à ses clients « des ETI et PME pour la plupart » souhaitant externalis­er tout ou partie de leur informatiq­ue. « Elles peuvent nous en déléguer l’administra­tion : nous veillons à ce que les données soient toujours disponible­s, que le temps de résolution des problèmes soit le plus court possible, explique Lionel Faure. Les clients trouvent en nous des ingénieurs capables de répondre à un large spectre. Nous faisons du sur mesure. C’est comme si nous étions une extension de leur service informatiq­ue. Proximité et confiance sont les maîtres mots de la transforma­tion numérique. Notre datacenter répond aux besoins d’un bassin économique et géographiq­ue. »

 ?? (Photo K.W.) ?? Francesco de Simoni et Lionel Faure devant les baies du datacenter où la températur­e pour refroidir les ordinateur­s est sous haute surveillan­ce.
(Photo K.W.) Francesco de Simoni et Lionel Faure devant les baies du datacenter où la températur­e pour refroidir les ordinateur­s est sous haute surveillan­ce.

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