Quid de Team Côte d’Azur ?
Comment mener cette mue ? J.-P.S. Dans la continuité. Et
surtout en apportant dans les équipes de la chambre un mode de fonctionnement d’entreprise, avec de la gestion par projet, en business unit, tous ses aspects.
La chambre a les capacités de ce changement ?
Elle en a les hommes. Bien sûr il y a des apports de sang neuf à effectuer, la pyramide des âges crée des opportunités. Je ne veux pas d’un système présidentiel à outrance, je ne sais pas faire. Je veux un collectif efficace. Nous avons encore des recrutements à effectuer. En connaissance de gestion, avec une répartition de masses différente.
Pour y parvenir, il faut rendre
J.L.
les équipes plus homogènes. À chaque poste de responsabilité avoir une personne qui remplit son rôle et qui est en cohérence avec le schéma fixé.
Le mode de management sera différent ? J.-P.S. Oui, avec un comité de
direction plus resserré, des responsabilités bien partagées entre les salariés de la chambre et des élus qui sont beaucoup plus impliqués dans les actions et leur suivi. On est là pour agir et avoir des résultats. On mettra en place des indicateurs de suivi.
J’ai fait toute ma carrière dans le privé hormis une séquence où j’ai dirigé le Ceram. Du privé, j’ai envie d’apporter des méthodes d’agilité, de responsa-bilité, de
J.L.
prise de risque mesuré, dont on doit s’inspirer en étant bien organisés, motivés. Je suis convaincu qu’il y a des talents remarquables et individuels à la chambre et qu’il est temps que ces talents se mettent en marche autour du président de manière collective. C’est ma tâche.
A chaque action menée, il faut qu’on puisse l’identifier, la quantifier, lui donner un délai d’exécution et voir si la qualité et au bout et comment. On essaie de prendre vraiment les choses par le côté entreprenarial. Et ce dans la continuité, j’insiste.
J.-P.S.
D’où le maintien de Claude Tardi, le directeur général actuel, dans l’équipe ? Claude Tardi entre dans une nouvelle démarche. Il prend un poste de directeur général délégué et va s’occuper des grands projets stratégiques, le Campus de l’apprentissage en étant un exemple. Mais il y en aura d’autres. Avec un suivi également de la dimension régionale. Il est important que nous, CCI NCA, soyons bien positionnés par rapport au schéma sectoriel et l’activité de la région. Nous avons déjà beaucoup écrit mais il reste encore beaucoup à suivre. Et Claude Tardi nous y aidera. J.L. Il va travailler sur les projets plus longs et moi davantage sur le management opérationnel. Comme cela se fait d’ailleurs dans de nombreuses grandes entreprises. Et je suis très heureux de ce binôme.
Jacques Lesieur, vous quittez Team sans le quitter…
J’en ai pris les rênes quatre ans et demi et serai plus utile à la Chambre aujourd’hui. Mais je reste au comité technique de Team. Team a fait sa mutation. C’est une agence métropolitaine et territoriale. C’est un enjeu très fort qui se doit d’aller vers un travailler ensemble plus important, au service d’une agence d’attractivité plus large. C’est dans les plans de nos mandants. Je ne parle pas de fusion mais de liens plus forts entre les acteurs. On a des enjeux sur le tourisme d’affaires, à plus imprégner dans la ville, avec des démonstrateurs réels, de la détente chez des commerçants attentifs.