Bernard Brochand: «Je crois en eux, en nous...»
Il a été réélu au soir du 18 juin député de la 8e circonscription des Alpes-Maritimes (Cannes-Mandelieu-Théoule-Vallauris). Mais au-delà, Bernard Brochand (LR) devient à 79 ans le doyen de l’Assemblée nationale. Un titre honorifique, certes, mais qui comporte une responsabilité non négligeable puisque c’est au doyen que revient de prononcer – aujourd’hui à 15 h – le discours d’ouverture de la nouvelle législature. Une tâche à laquelle il se prépare avec beaucoup de concentration.
Vous allez prononcer le discours inaugural. Que ressentez-vous?
Tout d’abord une grande émotion personnelle. C’est la première fois à ma connaissance qu’il revient à un Cannois de prononcer ce discours et c’est aux électeurs de la e circonscription que je penserai tout d’abord.
Qu’allez-vous dire dans ce discours ?
En le préparant, je me suis aperçu que, depuis ans que l’Assemblée nationale existe, tous les sujets fondateurs de notre pacte républicain sont passés par le Palais-Bourbon. De la Déclaration de la re constitution française à l’abolition de la peine de mort, en passant par la déclaration des Droits de l’Homme, l’abolition des droits féodaux et de l’esclavage, la liberté de la presse, le drapeau tricolore, le suffrage universel et la liberté de culte... Les Français ne réalisent pas toujours que leur vie quotidienne est gérée par tout cela.
Quel message voulez-vous faire passer aux députés ?
Je veux justement leur faire sentir, surtout aux nouveaux élus, l’importance du moment, de leur rôle.
Nous allons ouvrir cinq années pour des gens qui vont peut-être avoir à prendre des décisions aussi importantes que celles que je viens de citer. Ce sera un discours très simple. Je vais leur dire que je crois en eux, en nous, en une France exigeante, dynamique et constructive. J’espère que ce que je dirai va toucher les gens. Discours inaugural à l’Assemblée à retrouver aujourd’hui à 15 h sur La Chaîne parlementaire (LCP) canal 13 de la TNT.