Prise de fonction hier du nouveau sous-préfet Stéphane Daguin
Le nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Grasse, Stéphane Daguin, 42 ans, a pris ses fonctions hier. La cérémonie officielle s’est tenue place du Petit-Puy à Grasse devant le monument aux morts en présence de nombreux élus de l’arrondissement et de personnalités civiles et militaires. Stéphane Daguin a, comme ses prédécesseurs, déposé une gerbe avant d’inviter les participants à prendre un rafraîchissement dans le jardin de la sous-préfecture où chacun a pu se présenter au nouveau locataire de l’avenue du Général-de-Gaulle.
Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Nice-Matin ?
J’ai ans, je suis marié et père de deux enfants âgés de et ans. Et je suis Breton d’origine.
Quel était votre précédent poste ?
Après les études et le concours administratif, c’est le périple des mutations. J’ai été dans des territoires à la fois très urbains, c’était le cas avec mon premier poste de sous-préfet en Seine-et-Marne, à la politique de la Ville, ou dans le dernier à Toulouse, la métropole, c’est un million d’habitants, et puis des territoires plus ruraux, notamment le Morbihan où j’ai passé quatre ans, et beaucoup appris sur l’application de la loi Littoral. Je pense que ça va m’aider sur ce poste. J’ai beaucoup appris aussi sur les sujets agricoles. Je sais que le préfet GeorgesFrançois Leclerc en fait sa priorité dans les Alpes-Maritimes. Il veut veiller à ce qu’il n’y ait pas trop de disparition de surfaces agricoles.
Vos actions dans l’arrondissement ?
Toujours sous l’autorité du préfet, je suis sur l’idée d’une sous-préfecture et d’un sous-préfet réactifs, un élément fort pour l’État, proches du territoire, du monde de l’entreprise et des élus. Et ce matin (hier, N.D.L.R.), j’en ai vu une bonne partie que je rencontrerai sur leur territoire.
Une première impression sur les élus de l’arrondissement ?
Sensation d’une fierté de leur territoire et j’ai senti un besoin d’avoir toujours le soutien de l’État comme ils l’avaient jusqu’alors.
Votre prédécesseur, Philippe Castanet, a annoncé la création à la souspréfecture d’un centre de production de permis de conduire. Qu’en est-il ?
Il s’agit également d’avoir une souspréfecture moderne. Nous avons un État, et notamment un ministère de l’Intérieur, en pleine modernisation. Modernisation dans l’usage des nouvelles technologies, dans la relation aux communes et aussi dans la réorganisation des titres puisque prochainement il n’y aura plus de délivrance directe de titres dans les préfectures et sous-préfectures, tout cela passera par internet et la téléprocédure. A la sous-préfecture de Grasse, nous avons l’un des centres de production des permis de conduire en France qui assurera la production pour cinq départements. Ça va se mettre en place d’ici le er novembre. Mon idée est de promouvoir une sous-préfecture tournée vers la modernité.
Une feuille de route du gouvernement sur ce territoire ?
Les feuilles de route se définissent en ce moment dans les ministères. A mon niveau, vis-à-vis du ministre de l’Intérieur, la sécurité civile, des publics et routière, est une priorité. Ensuite, les consignes gouvernementales se déclineront et ce sera au préfet de répondre à ce type de question.
Votre emploi du temps ces prochaines semaines ?
Je suis dans la phase de découverte. C’est aussi l’intérêt et le rôle du souspréfet de donner sa vision avec son regard neuf et de faire des propositions au préfet.