Nice-Matin (Cannes)

Un iPhone, des tasses, des billets piqués !

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Voleurs. Parfois, volontiers agressifs. Mathieu, barman au Splendid ,enest témoin : « Lorsqu’il y a des petits dans le coin, et si on est un peu trop près d’eux, les goélands nous foncent dessus. Après, si on fait des gestes, ils s’éloignent, mais quand même, demeurent au-dessus de nous. On prévient les gens… » Ce qui n’a pas empêché un oiseau marin, de repartir dernièreme­nt, le bec chargé de l’iPhone qu’un client avait posé sur la table ! Ailleurs aussi, les oiseaux marins ne dérobent pas exclusivem­ent des victuaille­s. Ils peuvent tuer. Glaçant, le témoignage de Mauro Cerutti, directeur général de l’AC Hotel Nice (exElysée Palace, , promenade des Anglais) : « J’ai vu des goélands chasser les pigeons. Ils les attaquent, les tuent, les laissent tomber du toit devant l’entrée de l’hôtel. Il y a du sang et des plumes partout… » Sinon, ils se baignent dans la piscine et « l’hiver, le toit terrasse devient leur domaine ». Autre lieu, que les oiseaux de mer affectionn­ent : la terrasse du Plaza, avenue de Verdun. Stéphane Simon, directeur du restaurant panoramiqu­e, n’en revient pas : « Ils attendent le moindre retrait du client. Ils sont violents. Ce sont de véritables attaques. On les a vus attraper des billets, des ramequins, des tasses à café et des tasses à thé, que nous avons retrouvées en mille morceaux sur le trottoir ! Or, une tasse à thé en porcelaine épaisse, lancée depuis le septième étage, sur la tête d’un passant, cela peut avoir de très graves conséquenc­es. On a pris des mesures. Nous avons acheté à une entreprise marseillai­se, leader dans ce domaine, un appareil sonore diffusant des cris d’oiseaux pour effarouche­r et faire fuir les goélands. Oui, ça marche, à condition de changer régulièrem­ent les cris, car ils s’habituent aussi à ça… »

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Un regard et un bec pas très engageants…

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