La villa urbana célébrée
Conjuguant passé et avenir de l’architecture méditerranéenne, la manifestation Domus futura s’appuie tant sur le patrimoine antique de la ville que sur les nouvelles technologies de l’habitat
Du 13 au 16 octobre prochains, la Villa aurélienne accueillera l’inédit « Domus futura, les premières rencontres de la villa méditerranéenne ». Organisé conjointement par la municipalité et l’agence Mercantour events, cet événement associera l’héritage architectural romain du Forum Julii au dernier cri en matière d’habitat. Le tout sans cesse en lien avec la thématique de la villa méditerranéenne. « Fréjus possède une véritable légitimité en la matière indique Éric Bruxelles, PDG de Mercantour events. Non seulement vis-à-vis de son patrimoine antique, mais également parce que c’est un territoire porteur en matière d’immobilier. Et donc en matière d’architecture et d’aménagement de l’intérieur ».
Quatre en un
En rentrant dans le détail, le programme (voir par ailleurs) ne se limite pas qu’à ce long week-end d’octobre. Ce dernier sera avant tout le théâtre du Salon de Domus futura, qui investira le parc de la Villa aurélienne. Au menu, une soixantaine d’exposants, professionnels de l’espace domestique, venus présenter et vendre au public ce qui se fait de mieux dans le domaine de la construction, du design ou encore du mobilier. En parallèle, un concours d’architecture sera organisé. Il récompensera les meilleurs projets conçus par des étudiants venus des 20 écoles spécialisées de l’hexagone. Les candidatures lauréates seront exposées pendant la durée du salon. Mais avant même la tenue du salon, la Villa aurélienne accueillera une exposition qui s’étirera du 15 septembre au 11 novembre. Celleci fera la part belle aux fouilles et découvertes archéologiques effectuées dans la cité romaine. Enfin, un cycle de conférences, d’ateliers et de visites patrimoniales sera mis en place pour l’occasion. Seront abordés, notamment, les thèmes de l’Histoire, l’archéologie, les nouveaux matériaux où encore l’artisanat. Un événement bien dense donc, qui devrait s’inscrire dans la durée. « Il serait intéressant que d’ici 10 à 15 ans, en regardant dans le rétroviseur de cette manifestation, on puisse voir les évolutions de la Villa méditerranéenne » s’enthousiasme Éric Bruxelles.