Henri Leroy maire jusqu’au 31 octobre
Quelques jours après sa rentrée politique dimanche dernier, au parc Robinson, Henri Leroy, pour l’instant toujours maire de Mandelieu et futur sénateur (Le « nouveau » Sénat fera sa rentrée dès lundi, Ndlr), a donné hier matin de nouvelles précisions sur la passation de pouvoirs à venir. Non sans rappeler l’essentiel : la transmission de ses fonctions de premier magistrat à son neveu, Sébastien Leroy ; la transmission de ses fonctions de conseiller départemental à son remplaçant, David Konopnicki ; la transmission de ses fonctions de vice-président de l’agglo, également à son neveu. Et il a confirmé qu’il resterait tout à la fois conseiller municipal en qualité de « conseiller stratégique du maire sans aucune indemnité », et conseiller communautaire. Cela, « pour mener à bien, jusqu’au bout, le programme sur lequel nous avons été élus. »
Maire jusqu’au 31 octobre
Henri Leroy l’a également (re)spécifié, s’il choisit le Sénat, en vertu de la loi sur le non-cumul des mandats, c’est parce qu’il a trouvé en la personne de Sébastien Leroy, son successeur idéal. Non pas en raison d’un lien familial qui, au demeurant, « n’a pas à entrer en ligne de compte. Ce qui importe, ce sont les compétences et il les a. Notamment au plan juridique (Sébastien Leroy est avocat, Ndlr) ce qui est aujourd’hui indispensable pour un maire. » Face à la presse, aux élus et aux responsables de ses services municipaux, le chef de la majorité (qu’il restera) a fixé les échéances des évolutions à venir : le 31 octobre à minuit, il lâchera donc sa triple casquette de maire (après 22 ans de mandat), de viceprésident de l’agglo des Pays de Lérins et de conseiller départemental. Et le 6 novembre, aura lieu le conseil municipal d’installation de son successeur, de ses adjoints et conseillers municipaux. Voilà pour le programme qui clarifie les choses. Et pour les éclaircir encore un peu, Leroy (oncle) a précisé qu’en partant au Sénat, « [il] ne deviendrait pas parisien. » Et qu’en restant conseiller municipal, il veillerait à ce que Leroy (neveu) « ne porte pas atteinte » au patronyme familial. Une boutade qui a fait mouche.