Le journaliste ne doit pas chercher à piéger le médecin
collaborer à la rédaction d’un article.
Un message à l’intention des journalistes ?
De façon générale, je pense qu’il revient au journaliste de toujours vérifier que ce qui lui est proposé comme information médicale est bien validé. Je fais notamment référence à tout ce qui relève de la technique opératoire ; le journaliste doit s’assurer que ce qui lui est présenté par le médecin, comme très innovant, l’est réellement, et qu’il ne s’agit pas d’une technique très répandue, ou au contraire d’une technique non validée.
Recueillez-vous encore des plaintes ?
Non, c’est beaucoup plus rare, grâce aux échanges réguliers entre médecins, journalistes et conseil de l’Ordre. Il me paraît important de travailler dans un climat de confiance mutuelle, le journaliste ne cherchant pas à « piéger » le médecin, le médecin ne cherchant pas à se faire une publicité personnelle, mais j’insiste, seulement à délivrer une information utile au public. C’est aussi cette confiance que nous cherchons à entretenir, et nous sommes heureux de constater qu’aujourd’hui le supplément Santé de NiceMatin a acquis de la maturité, avec en général une très bonne qualité d’information. Il est lu d’ailleurs avec beaucoup d’intérêt par le public, et je sais qu’il l’est aussi par les médecins… Puisque vous fêtez aujourd’hui les ans de ce supplément, nous ne doutons pas que cette qualité va se maintenir dans les années qui viennent…