Sept bus Lignes d’Azur partent en fumée à Carros «Ça pétait de partout»
La société prestataire, Tacavl, a vu son entrepôt de la zone industrielle détruit par les flammes hier soir. Une quarantaine de pompiers et douze engins sont rapidement venus à bout du feu
Un incendie d’envergure visible jusque de l’autre côté du Var et d’importants moyens engagés. Hier soir, à 19h42, les pompiers sont intervenus dans la 16e rue de la zone industrielle de Carros sur un feu d’entrepôt stockant les bus de la société Tacavl, prestataire de Lignes d’Azur. Selon les premiers éléments, transmis sur place par le capitaine Blanc, commandant de la brigade de gendarmerie de Carros, «le feu est parti d’un bus qui venait de terminer son service. Le chef du dépôt (lire ci-contre) a essayé de maîtriser l’incendie mais n’a pas réussi.» Tout permet, pour le moment, de privilégier la piste accidentelle même si le travail des techniciens en investigation criminelle doit permettre d’en savoir plus. Rapidement sur place, la quarantaine de soldats du feu déployés a pu notamment utiliser avec efficacité Mohamed Chikhi, le responsable du site, était dans le bus stationné dans l’entrepôt qui a pris feu hier soir dans la zone industrielle de Carros. Vers h , il effectuait une opération de maintenance « quand j’ai entendu une explosion. J’ai vu des flammes derrière, au niveau du moteur. J’ai vidé un extincteur, puis deux, puis trois. Rien n’y a fait. Ça pétait de partout. Les pneus qui explosaient. J’ai eu peur. Une collègue est venue. Elle me disait : Sors! Sors! » Une cinquantaine de véhicules sont habituellement stationnés sur ce site. Le responsable estime à six ou sept le nombre de bus entièrement détruits par les flammes. Malgré cela, le patron de la société, Michel Maurel, a fait savoir qu’il ferait «tout son possible» pour que les lignes , , , et le transport scolaire ne soient pas impactés par le sinistre.
le camion «grande capacité d’attaque» dont Carros est parvenu à se doter l’an passer pour la plus grande satisfaction du maire, Charles Scibetta. Ce véhicule ayant surtout permis de contribuer à constituer «un rideau d’eau afin de refroidir la structure métallique», explique
le capitaine Ricci, commandant des opérations. L’objectif étant double : «éviter toute propagation aux entrepôts voisins et éviter la chute de matériaux». Sept bus ont, malgré tout, été intégralement détruits.