Des nouveaux flingues pour la police municipale
Hier après-midi, Jérôme Viaud a remis un armement flambant neuf aux occupants du poste de la place Ossola. Des pistolets semi-automatiques qui viennent remplacer les vieux 38 spécial
Ils avaient de vieux révolvers 38 spécial. Ils disposeront désormais de pistolets CZ semi-automatiques 9 mm. Les policiers municipaux de Grasse ont reçu, hier, des mains de Jérôme Viaud, leur nouvel armement. 53 pistolets au total qui permettront aux hommes d’Hervé Chosson d’être tout à la fois plus efficaces et mieux protégés. « Suite aux derniers attentats, à ce que Nice a traversé, les policiers municipaux avaient demandé à être équipés de nouvelles armes, commente le maire de Grasse. Dès que cela a été légalement possible, j’ai décidé d’accéder à leur requête. La Ville a investi 27 000 euros dans cet armement. Il y a eu des essais, des discussions, afin de guider notre choix. Ces pistolets ont été retenus sur plusieurs critères : l’ergonomie, le prix, la fiabilité. Ce sont des armes éprouvées. » Des armes à munition « expansive », susceptibles comme l’a expliqué un expert, « de nuire à l’agresseur mais pas à d’autres personnes qui se trouveraient derrière lui. »
Formés sur un stand de tir
Pour être habilité à porter cet équipement, chaque agent a suivi une formation obligatoire dispensée par le CNFPT, au stand de tir de l’Avenir de Grasse. « Ce changement apporte beaucoup plus de précision et de performances. C’est un équipement qui présente des avantages sur le terrain, car la capacité de tir est nettement augmentée. Un revolver, en effet, est approvisionné à six cartouches ; un pistolet semi-automatique est équipé d’un chargeur contenant 15 cartouches. » Avec les locaux flambant neuf inaugurés tout récemment, avec ces armes beaucoup plus efficaces que les précédentes, et en attendant l’arrivée prochaine de nouveaux véhicules, la PM reprend de belles couleurs. Son chef, Hervé Chosson, a d’ailleurs transmis au maire « toute la reconnaissance de la profession dans un contexte terroriste où aucune différence n’est faite entre un policier municipal et un policier de la nationale. » Jérôme Viaud a apprécié.