Tir tragique lors d’un exercice: la police niçoise sous le choc
Lors d’un entraînement de la Brigade de recherche et d’intervention, mercredi, un policier a été tué. L’auteur du coup de feu accidentel, un brigadier niçois, traumatisé par ce drame, a dû être hospitalisé
Un policier strasbourgeois de 46 ans, instructeur, père de deux enfants, a été tué par balle mercredi. L’auteur du coup de feu accidentel, un brigadier de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Nice, traumatisé par ce drame, a dû être hospitalisé. Il semble que le coup de feu soit parti d’un pistolet Glock censé être vidé de toute munition. Si le chargeur avait bien été enlevé, une balle est restée malencontreusement dans la chambre de l’arme. Une vingtaine de policiers en provenance de plusieurs BRI participait à un exercice sur l’ancienne base aérienne de Francazal à une dizaine de kilomètres de Toulouse.
Une enquête pour homicide involontaire est ouverte
Ce site désaffecté est régulièrement le théâtre d’entraînement des forces de l’ordre. Lors d’une simulation de prise d’otages opposant deux groupes de stagiaires arme à la main, un coup de feu est parti. L’annonce de cet accident tragique a plongé la police judiciaire de Nice dans la stupeur et la tristesse. L’auteur du tir est décrit comme un brigadier très bien noté, rigoureux, lui-même moniteur de tir, à la BRI depuis un an. Il existe plus d’une quinzaine de BRI en France, celle de Nice, créée en 1978, compte 25 fonctionnaires. Ces unités de terrain sont spécialisées dans les interventions à risque. Elles sont rompues à la surveillance et aux filatures des malfaiteurs et aux interpellations délicates. Elles développent également des compétences en matière d’intervention antiterroriste. Le parquet de Toulouse a précisé hier avoir ouvert une enquête pour homicide involontaire. CH. P.