Nice-Matin (Cannes)

POUR BIEN PRÉPARER SON DÉPART

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Existe-t-il une période idéale pour candidater à Erasmus + ?

Pour Jean-Christophe Martin, vice-président de l’UNS, il n’y a pas de règle absolue . Toutefois, la licence  et le master  sont les années les plus propices pour les départs. « Parce que les étudiants ont acquis la méthodolog­ie et un bon niveau en langue pour surmonter les difficulté­s d’études à l’étranger, estime-t-il. Alors qu’en L et L on est toujours dans l’apprentiss­age des bases. » Quant au master , c’est l’année de spécialisa­tion, avec études ciblées et stages en entreprise­s, où des départs en Erasmus + sont plus difficiles à caser.

Que choisir : un semestre ou une année d’étude ou de stage en entreprise ?

C’est à l’étudiant de choisir en fonction de ses objectifs. Bien sûr, une année à l’étranger sera bien plus profitable pour s’immerger totalement dans la langue et la culture du pays choisi. Attention, une seule mobilité d’études ou de stage est possible par cycle d’étude, c’est-àdire la licence, le master et le doctorat.

Comment s’y prendre ?

Il faut monter un dossier de candidatur­e qui est à préparer bien en amont. Pour partir au premier semestre, le dossier doit être déposé au complet en juin. Pour un départ au second semestre, tout doit être prêt en novembre.

Où trouver ce dossier ?

Il est à télécharge­r sur le site de votre UFR. S’adresser aussi au bureau des relations internatio­nales de votre campus qui pourra vous guider sur les formalités à accomplir.

Quelles sont les aides ?

Pour Erasmus + il existe deux dispositif­s : l’un pour la mobilité d’étude, l’autre pour les stages en entreprise. Pour la bourse étude, le montant est de  € ou  € par mois en fonction du pays choisi. Les  pays participan­ts à Erasmus + sont répartis en trois groupes qui ont un montant d’allocation différent. Pour la bourse stage, il varie entre  et  € par mois. Le versement de l’allocation (stage ou étude) s’effectue en deux fois :  % à la réception de l’attestatio­n du début du séjour, les  % restants dès la réception de l’attestatio­n de présence. À prévoir aussi un budget pour se loger, se nourrir et sortir…

Faut-il payer des droits d’inscriptio­n dans l’université du séjour ?

Non. Erasmus + s’adresse aux étudiants inscrits dans une université, en l’occurrence celle de Nice-Sophia Antipolis. Ils ont donc déjà acquitté leurs droits d’inscriptio­n. Aucun autre frais ne leur sera demandé par l’université d’accueil. C’est la règle.

Un séjour en Erasmus + ne rime pas avec vacances !

Même si les étudiants vont vivre une expérience humaine, ils partent d’abord et surtout pour étudier. Dès le départ, tout est listé : les études et les modules à suivre, les examens à passer. Tout cela est inscrit dans le contrat pédagogiqu­e, établi par les responsabl­es des formations de son université d’origine et celle du pays d’accueil, que l’étudiant devra signer.

Pour quel diplôme ?

L’année en Erasmus + ne débouche pas sur un double diplôme. Il s’agit d’une poursuite d’études à l’étranger dans le cadre du cycle mené dans l’université d’origine. Le diplôme visé sera donc délivré par l’université d’origine de l’étudiant. Cela en fonction des relevés de notes et de présence aux examens et des crédits d’études (ECTS) obtenus. En général, tous les étudiants partis en Erasmus valident leur année.

Quelles sont les obligation­s au retour d’un séjour en Erasmus +?

Un compte rendu leur est demandé pour savoir comment ils ont vécu leur expérience à l’étranger. En général, les appréciati­ons sont très largement positives…

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