« Escroqueries pour financer la cause »
Dans la galaxie familiale de Rached Riahi, on compte donc sa soeur, condamnée à Grasse avant-hier. Mais également sa femme Naomi, et un frère. Ces trois derniers comparaissaient dans le même procès en correctionnelle à Paris le septembre dernier pour «financement du terrorisme». Selon l’accusation, Naomi Barbas, ans, mariée à Rached Riahi «a sciemment organisé des escroqueries destinées à financer la cause», notamment en détournant des prêts à la consommation. Après son second retour de Syrie, Naomi Barbas aurait entretenu une relation en prison avec le Cannois Ibrahim Boudina, ans, lui aussi arrêté dans l’affaire Cannes-Torcy. Le septembre, c’est enceinte ... d’un autre détenu djihadiste «radicalisé», épousé religieusement, qu’elle s’est présentée au tribunal correctionnel de Paris. Elle y a été condamnée à six ans ferme, le frère de Riahi à trois ans et S. Riahi à deux ans aménageables, jusqu’à ce que le tribunal de Grasse ne décide de son incarcération vendredi pour n‘avoir pas déclaré son adresse de résidence.