Effet bonne mine garanti avec Sandr’art Custom !
Enfant de la cité des Potiers, Sandra Turpin se consacre désormais entièrement à son activité artistique. Elle customise casquettes, chaussures, textiles et réalise de magiques fresques murales
Tombée dedans gamine. La tête la première dans la poussière de fée de la création. Enfant de Vallauris, Sandra Turpin grandit en voyant la silhouette de son père travailler la terre et celle de sa mère prendre soin de la décoration. Lenez dans la poterie, l’esprit « atelier » lui est insufflé. Feutres, crayons, bois: toutypasse! « Depuis petite je dessine. Je n’ai pas pu faire les Beauxarts mais je passais mon temps à crayonner mes cours à l’école », sourit l’ex-collégienne de PabloPicasso. Des merveilles plein la tête, la ptiote se forge une expérience d’autodidacte. Touche à tout, elle n’abandonne pas son nécessaire à imaginer lorsqu’elle prend la voie de la vente. « J’ai fait pas mal de boulots, ce que je préfère c’est le contact avec les gens », précise-telle dans son nouveau costume. Celui qu’elle a toujours voulu endosser.
Couvre- chefs et trait appliqué
Puisque cette maman d’une adorable princesse, a choisi au printemps dernier de prendre le risque de réaliser son rêve de toujours: vivre de sa passion. Un déclic comme une claque. Parce que ce serait tropbêtedene jamais se laisser le droit d’avoir l’audace. Et qu’elle admiredepuis trop longtemps le travail des autres sans pouvoir elle aussi avoir cette chance de le partager. C’est décidé, désormaiselleoeuvre sous la bannière Sandr’art Custom. Un nom de scène pour donner à son pinceauun espace de liberté. Ses supports? Aussi multiplesque ses idées! Qui ont tout de suite su plaire… « La première casquette que j’ai customisée, je l’ai postée sur les réseaux sociaux vers minuit. Le lendemain matin, j’ai reçu des dizaines de demandes: les gens me commandaient des créations ! » Bingo. Depuis, elle s’attelle à parer les couvre-chefs de son trait appliqué. « Je réalise à la demande. J’achète la casquette du coloris choisiàmon fournisseur et je réalise le modèle que les gens souhaitent », indique la jeune femme en regardant ses modèles aux courbes familières: « Les représentations de marques je ne peux pas les commercialiser. Mais je m’en sers comme pièces d’exposition. » Minutieuse et particulièrement attachéeàoffrir le rendu le plus parfait possible, la créatrice donne « deux semaines de délai » pour chaque article unique. Et comme elle ne peut résister à l’enviedepasser sa mine partout, Sandra Turpin redonne du style aux sacs, vestes, jeans ou encore baskets. Du strass, de la couleur, de la géométrie: tout devient possible dans ses doigts de fée. De l’infime courbe au plus impressionnant horizon. Puisqu’elle s’adonne aussi à l’art versionXXL. « Ma première fresque murale, je l’ai réalisée dans la chambre de ma soeur. Ensuite, je me suis entraînée chez des amis. J’ai également réalisé des chambres d’enfant puisque je n’utilise pas d’aérosols: uniquement de l’acrylique au pinceau. C’est tout aussi brillant et cela se dilue à l’eau. »
Pignon sur l’avenue Georges- Clemenceau
Donnant une nouvelle identité aux lieux qu’elle s’approprie avec sa palette, elleadéjà notamment apporté sa touche de fantaisie au café-poussette À la file indienne de Saint-Laurent-du-Var. Enévoquant ses réalisations peintes sur les vitrines des commerçants, son regards’illumine. Parce qu’elle aussi souhaiterait avoir son pignon sur rue. À Vallauris, évidemment. Parce que pour l’instant, c’est son salon qui fait office d’atelier. Mais cette situation ne va pas durer... En décembre, son Atelier- boutique à Casquettes de la cité des Potiers ouvrira ses portes : « J’ai eu la chance de trouver un local au numéro 56 de l’avenue Georges-Clemlenceau. Ca a été un coup de coeur. Je vais pouvoir recevoir le public, y travailler et également organiser des ateliers peinture pour les enfants. » Du sur-mesure pour donner vie à toutes les idées. Grandeur nature.