FOOTBALL « J’ai toujours enviede jouer » Les ‘‘France’’ à Antibes Repères
A 33 ans, Eric Mouloungui, l’ex-attaquant du Gym, est revenu vivre à Nice. Le Gabonais a signé en National 3, au Villefranche Saint-Jean/Beaulieu FC. Pour le plaisir avant tout
Depuis son départ deNice en , onavait perdu la trace d’EricMouloungui. Après des expériences enArabie Saoudite, en Pologne, enChine, un retour au Gabon et un passage expressà Béziers en National (janvier- mai ), le voilà de retour sur la Côte d’Azur ! Une région qu’il adore depuis son passage au Gymet où il compte s’installer durablement. A l’OGCN, il a laissé le souvenir d’un attaquant percutant et talentueux mais pas toujours constant dans ses performances. Sa carrière est désormais derrière lui mais l’envie de taquiner le cuir est toujours là. Il a donc rejoint Villefranche Saint-Jean/Beaulieu pour prendre duplaisir sur le terrain. « S’il retrouve le rythme, il pourra nous apporter beaucoup », remarque Stéphane Martino, l’entraîneur du VSJBFC qui a été séduit par les qualités humaines du Gabonais. « C’est un bon mec et c’est très important pour le groupe ». Mouloungui pourrait faire ses débuts en championnat dès samedi, h, contre le SC Bastia. En attendant, il nous donne de ses nouvelles.
Eric, racontez-nous comment vous avez rejoint leVSJBFC ?
Je suis revenu vivre à Nice depuis quelquesmois. C’est une région que j’apprécie beaucoup, où il fait bon vivre et où je veux résider dans le futur. Nice, c’est ma ville. Mais je voulais aussi continuer à jouer en amateurs et le kiné de l’OGC Nice, Philippe Boulon, m’a mis en relation avec Stéphane Martino, l’entraîneur. Jeme suis d’abord entraîné quelques semaines avec l’équipe pour savoir où j’en étais physiquement et on a donc décidé de continuer.
Vous avez seulement ans, vous auriez pu continuer à un plus haut niveau...
Certes, ce n’est pas vieux. Mais depuismon départ de Nice en , j’ai eu Les dix meilleurs jeunes équipages français (moins de 25 ans) de match-racing s’affrontent en duel d’aujourd’hui à dimanche au large des remparts du vieil Antibes, en baie de la Salis. Des championnats de France espoirs organisés par l’AMRA (Association match-racing Antibes). Ils viennent de Méditerranée, Atlantique, Manche… et même de Nouvelle-Calédonie pour se disputer le titre. Inspiré de la Coupe de l’America, le match-racing
quelques complications dues à des blessures. Et puis, j’ai peu joué à Béziers en National de janvier à mai derniers alors que j’étais déjà resté un an sans compétition avant de rejoindre l’Hérault. Mais physiquement, je me sens bien et j’ai toujours envie de jouer. J’espère être rapidement compétitif et me faire plaisir avec Beaulieu.
« Fier d’avoir permis au Gym de se maintenir »
Vous avez gardé des contacts à l’OGC Nice ?
Je garde de très bons rapports avec le club. Il m’a notamment invité pour recevoir le trophée de l’Ancien Aiglon récemment avant le coup d’envoi de Nice - Strasbourg. Quels souvenirs gardezvous est une forme particulière de régate. Il s’agit d’un duel à armes égales sur l’eau (bateaux rigoureusement identiques), d’un équipage contre l’autre. Les bateaux utilisés sont des Beneteau First Class 7.5. Les équipages sont constitués de 4 équipiers. Les régates seront parfaitement visibles depuis les remparts d’Antibes. Parmi les favoris, l’équipage de Robon Follin (CN SainteMaxime) vient défendre son titre. Chaque course-duel dure environ 15 minutes. de votre période au Gym (-) ? J’ai surtout cette fierté d’avoir été l’un des acteurs majeurs du maintien lors de mes deux dernières saisons.
Il y a eu ce fameux match à Lille où vous aviez été étincelant (-, le décembre )...
Oui, je m’en souviens bien. C’était juste avant mon départ pour la CAN... mais j’avais aussi pris un carton rouge sur ce jour-là ! Mon Plusieurs dizaines de courses seront lancées par jour. Après les éliminatoires auront lieu les quarts de finale, demi-finales et la finale. match le plus marquant est plutôt celui contre Lorient la saison précédente (- , le mai , journée
e de L). C’était une rencontre cruciale pour le maintien et je mets un doublé qui nous permettra finalement de rester en Ligue .
N’appréhendez-vous pas de jouer au niveau amateur ?
Il y aura bien sûr une grande différence avec ce que j’ai connu. C’estàmoi de m’adapter. Physiquement, je me sens bien. On s’entraîne quatre fois par semaine et je fais du sport en dehors du foot. Avant d’être footballeur, je suis un sportif dans l’âme, je m’entretiens au quotidien.
« L’argent n’est pas mon moteur »
On imagine que le VSJB ne vous a pas offert un gros contrat... (Il s’amuse). Il n’a jamais été question d’argent entre nous. Et puis, financièrement, je ne suis pas à plaindre. J’aurais pu continuer à aller chercher des contrats à l’étranger ou dans des clubs de plus haut niveau. Mais contrairement à ce que certains peuvent penser, je ne suis pas porté sur l’argent. Ça ne fait pas tout. Et ce n’est pas mon moteur.
Pensez-vous à votre reconversion ?
J’y réfléchis. Mais je n’ai pas encore quelque chose de précis en tête pour l’instant. J’aimerais bien continuer dans le foot, bien sûr. Je regarde aussi ce que je pourrais faire pour aider mon pays d’origine, le Gabon.