Nice-Matin (Cannes)

VOLLEY- BALL Le Cannet tranquille

- JULIEN DUEZ R.L.

Les sets. 22-25 (30’), 21-25 (29’), 18-25 (25’). Parc des Sports de Vandoeuvre. Environ 1.000 spectateur­s.

Il n’y a pas eu d’exploit pour les Panthères. Cela s’est senti d’entrée, avec un début de match brouillon, marqué par plusieurs ratés, qui ont rapidement permis au Cannet de se détacher au moment du premier temps mort technique (3-8). Les Vandopérie­nnes s’étaient alors bien ressaisies, sous l’impulsion de Kojdova et Slancheva, auteure d’un flotteur pour égaliser (10-10). Sipic, au bloc, avait ensuite permis au VNVB de rester à hauteur (14-14), mais les Cannettane­s haussaient le ton. Salina signait ainsi un bloc qui mettait les Provençale­s en bonne position (1922) et les puissantes Savon Sanchez et Garreau-Djé se chargeaien­t de conclure. La capitaine du VNVB Sager- Malgré tous les événements contraires, le Cavigal a montré un visage convaincan­t. D’entrée, Nice est efficace, ce qui n’est pas le cas du SMV perturbé par la défense en 1-5 des Azuréens. Les Normands essaient de résister tant bien que mal, mais avec six buts concédés en neuf minutes, dont un dernier de Florent Joli Weider menait alors la rébellion au début du deuxième acte. Savkina se mettait en action et ramenait les visiteuses à égalité (11-11). La Cubaine Savon Sanchez permettait au Cannet de refaire le trou (13-16), et si le VNVB virait en tête en contre-attaque (6-2, 9’). Les Normands sont dans un jour sans. Une double deux minutes de Joli et Minne aurait dû leur permettre de coller. Mais aucune occasion franche à se mettre sous la dent pendant ses 120 secondes. Pourtant la situation est tendue pour Edu Roura Fernandez, qui perd encore un demi-centre après la disqualifi­cation sévère de Nicolas Minne. Mais un Pol Sastre inspiré sur penalty (deux parades en première mi-temps) permet au Cavigal de rentrer aux vestiaires dans le money time suite à un sauvetage miraculeux conclu par une attaque de Kocic (19-18), Sakradzija remettait le Cannet devant. LesVandopé­riennes étaient donc au pied du mur. Elles signaient une bonne reprise, toujours emmenée par avec un +4 mérité (12-8).

Orio Rey des  mètres

L’apathie des coéquipier­s d’Indjic se poursuit en seconde période. Seul le gardien argentin et capitaine Fernando Garcia maintient un semblant de suspense. Mais il a dumal dans l’exercice du jet de7mètres face à Oriol Rey. Le pivot espagnol, blessé à la lèvre en première période, a joué les trois dernières minutes avec un bandeau, mais a tenu le choc. Benjamin Pavoni tente un coup et sort Sager-Weider (6-2). Mais l’embellie ne durait pas. La machine locale se déréglait alors pour de bon, d’autant que Sanchez Savon continuait de pilonner sévère, et qu’Hasanova et Garreau-Djé démontraie­nt qu’elles n’étaient pas les meilleures marqueuses au contrepour rien (9-15). Sager-Weider essayait bien d’entretenir un vain espoir (15-19, puis 1620), mais Garreau-Djé terminait le travail. son gardien pour Breton. Et le remplaçant sort le penalty de Rey (18-14, 43’). Vernon va mieux et Boe se montre très efficace en contre. Il permet à son équipe de revenir à deux buts (2018, 48’). La peur s’invite dans la tribune de Pasteur, mais Alvaro Del Valle et le meilleur buteur de Proligue Nathy Camara, redonnent quatre buts d’avance et permettent au Cavigal de rafler lamise. Le président Tanguy Mouchot souhaite encore deux victoires avant la trêve. La “Mercan’Tour” est une appellatio­n bien connue dans le milieu cycliste depuis quelques années. LeTurini, laBonette et la Madone faisaient partie du premier “Challenge cyclo 06” qui réunissait cinq épreuves cette année (avec la Vençoise et les Cimes du Mercantour). Si le cyclisme amateur affiche cette vigueur depuis deux ans, il le doit en grande partie à Laurent Elleon et Christophe Menei, les président et co-président duclub Alpes Azur 06, qui donnent toute leur énergie pour créer, pérenniser et développer leurs épreuves dans le départemen­t. Pour l’année prochaine, les deux sportifs ont encore sorti une trouvaille de leur chapeau : une cyclosport­ive 100% féminine. Son nom ? “La Café du cycliste ladies”, qui partira de La Gaude, le dimanche6m­ai 2018 (*). « Ce sera la seule cyclo au niveau nationalàê­tre réservée uniquement aux femmes » , explique Christophe Menei. « On nous disait que l’on prenait un gros risque à le faire, mais le lancement de l’épreuve nous prouve le contraire. On table sur 100 participan­tes et en quelques jours, on enadéjà un tiers. C’est un très bon démarrage, on est en avance sur ce que l’on espérait, avec pas mal d’Italiennes grâceaux liens tissés avec la Fausta Coppi (la Mercan’Tour fait partie d’un Trophée Granfondo des Alpes avec l’épreuve italienne) ». Parmi elles, Audrey Brondolo, qui s’est insctite avec deux amies. LaNiçoise de 31 ans a justement été charmée par leconcept. « Je fais de la course à pieds depuis 10 ans, des compétitio­ns de natation en mer, mais ce sera ma première cyclo. Une course 100% féminine, je me sens mise en valeur. Et dans mon esprit, ce sera moins la compétitio­n qu’une épreuve mixte. Plutôt un petit peloton et une bonne ambiance. » Côté parcours, la course est vallonnée mais pas uniquement réservée aux grandes grimpeuses. Deux tracés sont ainsi proposés. Le premier part de La Gaude pour finiràGuil­laumesen empruntant les côtesdeBou­yon, de Sigale, le col Saint-Raphaël pour finir à Guillaumes (102 kmet 1500mdeD+). Le plus grand parcours est identique, mais se poursuit jusqu’à Valberg (116 km pour 2400 mdeD+). Largement accessible pour celles qui sont de plus en plusnombre­uses sur les routes. « Il y a 25 ans, quand j’ai commencé le cyclisme, c’était très rare de croiser des femmes. Aujourd’hui, il s’est féminisé et ça sera encore plus vrai demain, reprend l’organisate­ur. Avec cette course, on bénéficie d’une belle couverture médiatique. C’est bénéfique pour notre image, celle du départemen­t, mais surtout de cette cause - la féminisati­on du cyclisme - que l’on défend » .

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