Un couple égaré localisé grâce à son portable
La mésaventure aurait pu tourner au drame. Mais grâce à la réactivité des gendarmes de Mandelieu... et à un smartphone gagné grâce à NiceMatin, Marie-France, 59 ans, et Yves, 63 ans, un couple de Niçois, ont pu rentrer chez eux indemnes dimanche soir. Un peu plus tôt dans la journée, tous deux décident de partir en randonnée dans l’Estérel. Marcheurs aguerris, ils s’élancent vers le col des Trois Termes. « Nous avons dû changer d’itinéraire, car un panneau indiquait que, suite à une chute de pierres, le sentier était fermé. On s’est promenés tout l’après-midi », retrace MarieFrance.
Surpris par la nuit
C’est lorsque la nuit tombe que l’histoire se corse. « Au retour, on a dû rater un embranchement... et on s’est perdus ! J’ai commencé à paniquer. Il commençait à faire froid. Et j’avais peur qu’un sanglier nous fonce dessus ! » La quinquagénaire sort son téléphone et appelle les secours. «Les gendarmes nous ont immédiatement rappelés. » Ce sont les militaires de Mandelieu, alertés, qui prennent les choses en main, bien que le couple se soit égaré à la limite du Var, un secteur qui dépend donc de Fréjus. «Ils m’ont demandé si j’avais un smartphone, ce qui n’est pas le cas, je n’ai qu’un vieux mobile. Mais mon mari s’est souvenu qu’il avait sur lui un Iphone, gagné cet été avec un jeu concours de Nice-Matin ! On ne sait
pas trop s’en servir, mais il nous a bien aidés. »
Un smartphone gagné
cet été grâce à Nice-Matin C’est en effet sur ce téléphone que les gendarmes envoient un sms via l’application Gendloc contenant un lien. Le couple n’a qu’à cliquer pour être immédiatement géolocalisé. A quelques kilomètres de là, les militaires se mettent en route. « Mais une fois sur place, aucune trace du couple. Tous deux avaient décidé de rejoindre la RN7, guidés par le bruit», raconte l’adjudant Frederic Piol. Désorientés et sans repères, Marie-France et Yves se
sont en fait enfoncés plus profondément au milieu des ronces. «On les a retrouvés en fâcheuse posture, à moitié courbés dans des taillis quasiment impénétrables.» Sains et saufs. Le cauchemar aura en tout duré moins d’une heure. Et pour ne pas rester sur ce mauvais souvenir, Marie-France compte bien retourner marcher du côté de l’Estérel. « J’aimerais refaire le chemin pour comprendre comment on a pu se perdre ! Mais la prochaine fois, on prendra toutes les précautions et nous demanderons à un ami qui connaît bien le secteur de nous accompagner. »