Nice-Matin (Cannes)

Le Cannet puni contre Paris (-)

- K. NATTON CHRISTOPHE­R ROUX

un dernier bloc gagnant de Kullerkann (24-26). Après cette première manche perdue en championna­t, les filles de Baltic auront la possibilit­é de prendre leur revanche sur les Mariannes en Coupe de France puisque le tirage a remis les deux équipes face à face, toujours à Maillan, le 3 janvier prochain. En attendant, les joueuses de Maillan vont devoir faire un nouveau plein d’énergie et retrouver de la sérénité avant de repartir à Quimper mardi prochain, puis à Chamalière­s samedi. Ce n’est pas ce qu’on appelle un calendrier très favorable, mais les Cannettane­s vont devoir faire avec.

LAF

Le NVB a endigué sa spirale négative. Hier, il a mis fin à trois revers de rang toutes compétitio­ns confondues. Face à des Sétois accrocheur­s et combatifs, le succès azuréen a pris son temps pour se dessiner. Le quotidien de Jaumel et des siens n’est toujours pas branché sur courant continu, mais ce résultat marque néanmoins un début de renouveau pour le collectif de Mladen Kasic. Les signaux sont nombreux. Tupchii n’a pas été l’unique option payante sur le plan offensif. L’Ukrainien a pu compter sur les soutiens prononcés de Kolev et d’un Bartos plus à son aise que ces dernières semaines (52% de réussite en attaque hier). A cette variété, Nice a ajouté la grinta indispensa­ble pour défendre chaque ballon et espérer exister dans une Ligue A intransige­ante. Pour redonner du piquant à ses copies, Nice a pu s’appuyer, aussi, sur un service efficient. Les gifles de Tupchii ont cogné fort sur les têtes héraultais­es.

Woch en tribunes

Avec l’apport intéressan­t des habitués de la Nationale 2, Anegay (au bloc) et Le Thuc (en réception pour compenser les coups de mou de Bartos ou Kolev), le NVB a su mettre l’Arago à deux points au classement ce matin. Pas le grand luxe mais un matelas sur lequel personne ne crachera. Par sa prestation, Anegay a permis d’éclipser l’absence de Dawid Woch. Le central polonais, joker médical de Cuk, espérait débuter hier. Il n’a finalement pas vu toutes les signatures indispensa­bles à sa qualificat­ion être réunies à temps. Il a regardé le match des tribunes. «L’équipe a été très appliquée. Elle a respecté les consignes même si parfois on s’est un peu perdu » a souligné Mladen Kasic, dont l’équipe aurait pu tout aussi bien l’emporter en 3 ou 4 sets avec un peu plus de constance et de réussite.

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