Nice-Matin (Cannes)

« On peut tous les battre »

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Êtes-vous satisfait de ce tirage ?

Qu’est-ce que vous voulez que je vous réponde ? Ça aurait pu être pire, tout le monde en a conscience, on connaît nos trois adversaire­s, nos horaires de matches, c’est déjà important par rapport à ce qui nous attend. On va plancher avec mon staff sur la période de préparatio­n. Le Danemark c’est un adversaire habituel, on a l’habitude dans les phases de qualificat­ions ou amicaux de les rencontrer. Le Pérou, la dernière fois, ça remonte à très, très longtemps, dans les années . Et l’Australie, même si on les a joués en  en match amical au Parc des Princes, ce sont des équipes issues de Confédérat­ions qu’on n’a pas l’habitude de rencontrer. L’Australie a un profil de jeu qui ressemble de près au football des équipes britanniqu­es.

Est-ce dangereux d’être le grand favori de ce groupe ?

Le danger, il vient de partout. Rappelez-vous, on avait aussi ce sentiment d’être les favoris en , en ... Sur le papier on peut penser que... Mais il faut avoir le respect et l’humilité nécessaire­s. Dans ce groupe, en tout cas, l’objectif sera de finir premiers.

Comment avez-vous vécu ce tirage ?

Avec tranquilli­té et sérénité. Un tirage c’est un tirage.

Qu’ambitionne­z-vous en Russie ?

Les matches de qualificat­ions, ça n’a rien à voir avec un tournoi final, pour les joueurs non plus. On a atteint notre objectif de finir premiers dans le groupe, on a terminé avec quatre points d’avance sur la Suède, qui a éliminé l’Italie quand même en barrages (-, -). Je suis satisfait et fier de ce qu’on a fait. On va avoir du pain sur la planche, comme tous les sélectionn­eurs, avec la possibilit­é de pouvoir travailler un peu plus spécifique­ment avant la compétitio­n. Je ne vous cache pas que comme nous avons de jeunes joueurs, ils n’ont pas un vécu internatio­nal, ne savent pas ce qu’est une Kingsley Coman : « Le groupe de la France est OK. Nous pouvons tous les battre, mais notre but est simplement de sortir du groupe et de nous qualifier ».

Corentin Tolisso : « C’est un groupe difficile avec des adversaire­s solides. Nous aurons un gros effort à faire pour atteindre les e de finale ».

Christophe Jallet : « L’adversaire que je connais le mieux ? Le Danemark. J’ai joué les deux derniers matchs, à Copenhague et à SaintEtien­ne. On avait gagné les deux. Ils n’ont pas réussi à se qualifier pour le dernier Euro, mais ils ont bien remis les pendules à l’heure pour aller au Mondial. Même si la France reste sur un beau carton face à l’Australie en  (-), c’est une formation habituée aux coupes du Monde. Elle a une expérience de ces rendez-vous, où elle a peu à perdre. Je connais moins le Pérou, mais pour sortir de la zone Am-Sud, il faut être costaud. Disputer un jour une coupe du Monde fait rêver tout joueur de football, évidemment. Ce pourrait être pour moi une dernière grande aventure internatio­nale. J’espère en faire partie. Mais il reste à tout le monde encore six mois de travail intense pour être au meilleur de sa forme et pouvoir défendre les couleurs du pays ».

Age Hareide (sélectionn­eur du Danemark) : «La France est le favori du groupe, elle a beaucoup de qualités et d’expérience en Coupe du monde et à l’Euro, et elle a tellement de bons joueurs. Ce sera très serré pour le Danemark avec le Pérou et l’Australie. Je ne connais pas très bien ces équipes, parce qu’on joue d’habitude contre des équipes européenne­s, donc il faudra les observer attentivem­ent pour déceler leurs forces et faiblesses. Notre objectif est de gagner le premier match : une équipe qui gagne son premier match, normalemen­t, finit première ou deuxième. J’espère que le troisième match (contre la France) sera décisif ».

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Didier Deschamps en compagnie de Marcel Desailly et Hervé Renard, sélectionn­eur du Maroc.. (Photo AFP°

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