BASKET-BALL Le Cavigal dans le flou
Les Niss’Angels ont sombré dans le troisième quart-temps, hier soir à Leyrit, avant de s’incliner (56-82) devant Lattes/Montpellier. Ce match marquait le retour de Rachid Meziane à Nice
A Nice, salle Leyrit, Cavigal – Montpellier : 56 - 82 (10-12, 22-23, 6-24, 18-23). Arbitres : Mme Secci assistée de M. Peyridieu et Mme Didier. 250 spectateurs. Cavigal : 20 paniers réussis sur 60 tentés dont 4/16 à trois points. 12 lancers-francs sur 16. 24 fautes (5 à Cooper) Montpellier : 28 paniers réussis sur 60 dont 6/16 à 3 points. 20 lancers-francs sur 24. 16 fautes (5 à Koné).
Comme un constat d’impuissance…. Plombées par le doute, noyées dans leurs incertitudes, lestées par leurs limites du moment, les Niçoises, hier soir, n’ont fait illusion que dans les deux premiers quart-temps. Avant de sombrer corps et âme, laissant d’ailleurs l’initiative du jeu à des Héraultaises qui, probablement, ne s’’attendaient pas à autant de « bienveillance » de la part de leurs hôtes. Les Niss’Angels semblaient pourtant avoir pris ce match par le bon bout (70), mais n’ont jamais été en mesure, par la suite, de mettre ce petit grain de folie qui, bien souvent, fait la différence. Renouant, au contraire, avec leurs vieux démons. En affichant, par Peter Hrehorcak Jr. est l’homme du moment. Chez les Aigles, l’ex-attaquant de Chamonix se positionne, semaine après semaine, comme l’élément le plus prolifique. L’actuel meilleur pointeur du NHE (8 buts, 10 assistances en 23 sorties) est même en avance sur ses temps de passage de la saison dernière, où il découvrait la Magnus (28 pts en 44 matchs). Après un exercice 2016-17 terminé en trombe (8 pts en 6 rencontres de play-down) et qui avait convaincu Stan Sutor de l’enrôler, l’ancien international juniors slovaque donne la plénitude de son talent, après avoir dû trouver ses marques. Il vient ainsi d’engranger 6 points lors de ses 6 derniers matchs (3 buts, 3 assistances). Avant d’affronter Gap ce soir à Jean-Bouin, en clôture d’une semaine à trois rendez-vous à domicile, le n°71 se verrait bien être à nouveau décisif. Pour offrir exemple, un taux de réussite aux tirs (33%) qui ne permettait pas de rêver à meilleure issue. La sortie prématurée de Cooper (5 fautes) et l’absence d’Alix Duchet n’ont pas non plus aidé à résoudre l’équation, avec, en terme de rotations, évidemment bien moins de solutions...
Verove : « Des joueuses dans la douleur »
Pour autant, soyons honnête, cette équipe de Montpellier, sans lui faire injure pour autant, n’est pas du même calibre que Bourges, par exemple. Et semblait même une proie potentielle pour un Cavi’ désireux de rompre avec cette mauvaise série de désormais 4 défaites de rang. Las, Brown et aux siens un premier succès face aux Rapaces depuis leur accession à l’élite en 2017.
Peter, comment expliquezvous votre efficacité actuelle ?
Mon début de saison n’a pas été hyper bon. Je n’ai pas douté. Je me connais et je savais que j’avais changé d’équipe et qu’il me faudrait -- matchs pour me sentir bien. J’avais déjà été bon en novembre-décembre à Chamonix l’an dernier. Stan (Sutor, le coach, ndlr) m’a fait confiance, m’a soutenu alors qu’il aurait pu me sortir. Et puis l’arrivée de Thomas (Andres) m’a beaucoup aidé.
A quel niveau ?
C’est un centre créateur et je me considère également comme un joueur créatif. On a trouvé l’alchimie et ça me convient parfaitement. Sur notre ligne, Valère (Vrielynck), plus travailleur, fait aussi un très bon boulot. (e ses copines n’ont pas mis les bons ingrédients pour déjouer le vilain plan concocté par Rachid Meziane, ex-coach du Cavigal, pour son retour à Leyrit. Et ce
La défaite contre Bordeaux (-) a sonné la fin d’une série de victoires de rang à Jean-Bouin. Avez-vous pris un coup au moral ?
Pas du tout. Il faut garder les pieds sur terre. Bordeaux est une grosse équipe. Avoir déjà battu ce club une fois, c’est déjà bien. Il ne faut pas penser qu’on le fera tout le n’est pas Jimmy Vérove qui disait le contraire, même s’il tenait à relativiser un brin. « On a connu une grosse baisse de régime après la mitemps. Il faut donc que l’on
e
Nice n’a jamais battu Gap depuis son accession en Magnus ( revers en championnat, en Coupe de France). A la bataille avec Angers et Epinal pour les play-off, un succès retrouve un peu de fraîcheur. Et de cette envie que je vois à l’entraînement. J’ai un groupe sain, mais voilà, à un moment donné, il faut mettre de l’intensité. Or, j’ai actuellement
LIGUE FEMININE
quelques joueuses qui sont dans la douleur. Et ça, c’est compliqué à gérer... » La Coupe de France, et ce match vendredi à Angers, pourrait en tout cas permettre à un groupe visiblement traumatisé de, au moins partiellement, se rasséréner. Partiellement...
LIGUE MAGNUS