Élisabeth Borne : « Inacceptable »
Un nouveau problème technique a provoqué, hier, l’interruption totale du trafic dans la gare Paris-Montparnasse très fréquentée en cette fin de week-end. Ce qui a engendré l’exaspération des voyageurs. Cet incident intervient quatre mois après une panne de signalisation qui avait provoqué une pagaille monstre pendant trois jours dans cette gare de la capitale.
Un « bug informatique »
Le trafic reprendra normalement ce matin, a indiqué en fin d’aprèsmidi Alain Krakovitch, directeur général de SNCF Transilien, sans pouvoir donner dans l’immédiat le nombre d’usagers pénalisés ni le nombre de trains concernés. «Les Transiliens vont reprendre ce soir [hier soir, ndlr] progressivement, et puis demain [aujourd’hui, ndlr] à la première heure, c’est-à-dire les premiers TGV vers 6 h du matin reprendront », a déclaré hier soir Patrick Jeantet, le p.-d.g. de SNCF Réseau, indiquant que la panne était « réparée ». Alain Krakovitch a expliqué que la panne avait été causée par un « bug informatique » dans la mise en service prévue ce week-end d’un nouveau système permettant d’augmenter le nombre de TGV au départ de Montparnasse. Cette mise en service devait s’achever hier à midi, mais un « problème informatique » a provoqué la perte de la commande à distance des installations de sécurité de la gare, touchant le système de signalisation et d’aiguillage. Cela a mené à l’interruption totale du trafic pour les trains en provenance et à destination de Montparnasse, laissant des milliers de personnes sur le carreau. La SNCF prévoit encore des tests, ce qui explique que le trafic ne reprenne que lundi, selon Alain Krakovitch.
Entre colère et inquiétude
En milieu d’après-midi, le hall de la gare était bondé de voyageurs, valises au pied et yeux rivés sur leurs téléphones portables pour avertir leurs proches de leur retard ou trouver une solution de repli. Les bornes automatiques étaient prises d’assaut pour échanger les billets, et les agents d’accueil de la SNCF étaient assaillis de questions par des voyageurs partagés entre colère, impatience et inquiétude. La ministre des Transports, Élisabeth Borne, a convoqué aujourd’hui le p.-d.g. de SNCF Réseau pour lui demander des explications sur la nouvelle panne « inacceptable » qui a paralysé le trafic hier à la gare de Paris-Montparnasse. « Ce nouvel incident est inacceptable, quelques mois seulement après celui de juillet et alors que les travaux étaient pourtant prévus de longue date », a indiqué hier soir un communiqué du ministère. La ministre, qui s’est rendue gare Montparnasse dans l’après-midi, «exprime sa pleine solidarité avec les voyageurs pénalisés, et salue la forte mobilisation des agents de la SNCF pour leur venir en aide ». Mais le ministère rappelle aussi qu’après la panne de cet été, la SNCF s’était engagée à mieux informer les voyageurs et améliorer son organisation en cas d’incident. : « Il a le visage émacié de celui qui voit la mort s’approcher ». Depuis sa condamnation à la perpétuité en , cet homme né à Troyes (Aube) le mars avait vieilli à l’ombre des prisons de Caen, Val-de-Reuil, SaintMaur puis Melun. Son crime : le meurtre du petit Philippe Bertrand, ans, enlevé le janvier à la sortie de l’école de Pont-Sainte-Marie, près de Troyes, contre une demande de rançon. Le jeune VRP avait ensuite étranglé le petit garçon, avant de cacher son corps sous le lit d’une chambre d’hôtel. Gardé une première fois à vue puis relâché, il avait expliqué à la presse qu’il faudrait tuer les assassins d’enfants. Ce crime cynique avait provoqué en France une émotion et une polémique considérables. «LaFranceapeur», avait lancé le présentateur du JT Roger Gicquel au soir de la découverte du cadavre de l’enfant, le février .